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mage A l'empereur , et quand cils étaient une fois entrés dans l'empire , on les accueillait en leur prodiguant toutes sortes de provisions de bouche, des chars pour faire le chemin par terre, et des barques pour aller par eau. Il y avait des relais et des auberges pour les recevoir , et l'on pourvoyait â leurs moindres besoins. Le peuple et l'armée se fatiguaient â porter les tributs, et quand il s'agissait de s'en retourner dans leur pays , il y avait toujours des traîneurs qui restaient dans les villes de commerce avec les marchandises qu'ils n'avaient pas vendues. Il résultait de tout cela beaucoup de troubles et de désordres , et une multitude d'affaires de toute espèce, dans les pays situés jusqu'à la frontière, et dont l'étendue était de plusieurs milliers de li. Les officiers et les gens du peuple, les grands et les petits, étaient d'intelligence pour tolérer ces infractions A la loi. Le conseil ayant été consulté décida que, puisque ces prétendus envoyés ne s'occupaient pas de l'empereur, l'empereur ne leur devait aucune commisération, et les grands ayant frit un tableau
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de tous ces désordres , Jin--tsoung , en conséquence de leur rapport, chargea Liu-
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