国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 | |
五百の物語と寓話 : vol.2 |
TSA PI YU KING (Nos 162-163)
sortit; après cela il sut combien était grave la faute de ne pas ajouter foi à la merveilleuse Loi; il devint ensuite un bhiksu qui appliqua toute son énergie à s'instruire; il obtint alors une grande sagesse et fut celui qui comprenait Le mieux le vide. — Cette histoire montre que, lorsque le Buddha expose la panjo (prajnâ), ceux qui n'y ajoutent pas foi et qui le blâment, quoiqu'ils en éprouvent du dommage au moment présent, retirent ensuite un grand avantage (de l'avoir entendu).
N° 163.
( Trip., XIX, 7, p. 2 r°.)
Autrefois, dans l'Inde du Nord, il y avait un artisan qui travaillait le bois ; avec une grande ingéniosité, il fabriqua une femme en bois; elle était d'une beauté sans égale; avec ses vêtements, sa ceinture et ses magnifiques ornements elle n'était point différente d'une femme réelle; elle allait, elle venait, elle pouvait aussi servir le vin et regarder les hôtes; la parole seule lui manquait.
En ce temps, dans l'Inde du Sud, il y avait un peintre qui, lui aussi, était fort habile à peindre. L'artisan qui travaillait le bois, ayant entendu parler de lui, prépara un excellent banquet, puis il invita le peintre. Quand le peintre fut venu, l'autre chargea alors la femme en bois de servir le vin et d'offrir les mets et cela dura depuis le matin jusqu'à la nuit. Le peintre, qui ne savait rien, pensait que c'était une femme véritable ; ses désirs devinrent extrêmes et il pensait sans cesse à elle. En ce moment, comme le soleil avait disparu, l'artisan qui travaillait le bois se i°etira dans sa chambre à coucher; mais il retint le peintre en le priant de rester; il plaça cette femme en bois à côté de lui pour le servir et dit à son hôte : « Je
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