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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 | |
五百の物語と寓話 : vol.2 |
202 PO YU IiI\G (Nos 297-298)
vous ne pourriez pas les façonner. » Le disciple se refusa <> suivre l'avis du deva et voulut sur-le-champ façonner un être ; quand le deva Brahma vit l'être qu'avait façonné son disciple, il lui dit : « Fous avez fait la tête trop grande, le cou petit à l'excès, les mains trop grandes, les bras démesurément petits, les pieds trop petits, les talons trop grands ; ce que vous avez fait ressemble à un démon p'ichö-chö (piçâa). »
En se servant de cet apologue, il faut qu'on sache que chaque personne est façonnée par ses propres actes antérieurs et que ce n'est pas le deva Brahma qui peut la façonner (1).
Lorsque les Buddhas prêchent la Loi, ils ne s'attachent pas aux deux extrêmes ; ils ne s'attachent ni au discontinu ni au continu ; c'est de cette manière que le chemin à huit branches enseigne le dharma. Quant aux doctrines hérétiques, elles admettent soit le discontinu soit le continu, et, par suite elles produisent un principe d'attachement ; elles font d'une manière décevante des ombres de dharma; mais ce qu'elles nomment réalité n'est pas le dharma
N° 298.
(Trip., XXIV, 8, p. 75 vo.)
Le malade qui mangea de la viande de faisan.
Autrefois un homme était tombé fort gravement, malade ; un bon médecin, après avoir fait son diagnostic, lui dit : « Il vous faut manger régulièrement une livre de viande
(1) Ceci est une remarque préliminaire destinée à rappeler que la reli()ion bouddhique ne saurait admettre la théorie suivant laquelle les ètres seraient façonnés par Brahma.
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