国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 | |
五百の物語と寓話 : vol.2 |
TSA PI YU KING (No 183) 47
N° 183.
(Trip., XIX, 7, p. 6 F0.)
Autrefois, au temps où le Buddha était dans ce monde, il y avait cinq cents hommes forts qui étaient tous devenus çramanas; réunis en un même lieu, ils se tenaient assis en contemplation et récitaient les livres saints. Or, de méchants voleurs enlevèrent complètement tous les vêtements et les bols des religieux en ne leur laissant que leur nivâsana et leur samghâtî.
Après que ces voleurs furent partis, tous les çramanas, légèrement vêtus de leur nivâsana et de leur 'samghâtî, vinrent auprès du Buddha et lui racontèrent ce qui s'était passé. Le. Buddha leur dit : « Pourquoi n'avez-vous pas poussé de grands cris ? » Ils répondirent : « Le Buddha ne nous y avait point encore autorisés; c'est pourquoi nous n'avons pas osé crier. »
Le Buddha dit à tous ces bhiksus : « Si vous n'osez pas crier, les voleurs vous dépouilleront chaque jour de vos vêtements, et qui sera alors capable de vous en donner constamment (de nouveau) ? Dorénavant je vous autorise, quand vous verrez Venir des voleurs, à pousser de grands cris, à brandir des bâtons et à prendre en main des pierres pour les effrayer et les faire se retirer; mais gardez-vous d'aller jusqu'à les blesser ou les tuer réellement. »
(Suit une longue dissertation sur les raisons pour lesquelles il ne faut pas attacher d'importance au corps, à la vie et aux richesses, sans cependant les mépriser absolument.)
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