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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0099 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2
五百の物語と寓話 : vol.2
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 / 99 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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OCR読み取り結果

 

T(:HONG KING SIUAN TSA PI YU KING (N° N6)   g;,

alla en personne dans sa demeure. Le maître de maison voyant le Buddha venir lui-même, lui rendit hommage, le fit entrer et lui donna un siège. Le Buddha eut recours à un artifice pour lui expliquer la Loi de toutes sortes de manières ; il demanda au maître de maison : « Êtes-vous capable d'accomplir les cinq grandes libéralités ? » Le maître de maison répondit : « Même une petite libéralité, je serais incapable de l'accomplir ; combien moins encore une grande libéralité ! » Il ajouta :

Qu'est-ce que les cinq grandes libéralités 2 » Le Buddha lui dit : « Des cinq grandes libéralités, la première est de de ne pas tuer d'êtres vivants. Pouvez-vous faire cela :' » Le maître de maison pensa que, s'il ne tuait pas d'êtres vivants, il ne dépenserait pas ses richesses et que d'ailleurs cela ne lui causerait aucun mal ; il répondit donc au Buddha qu'il le pouvait faire. (Le Buddha continua) à lui expliquer successivement (les cinq défenses) et arriva jusqu'à celle qui interdit de boire du vin ; l'autre répondit qu'il pouvait faire tout cela. Alors le Buddha expliqua de toutes sortes de façons la Loi au maitre de maison et lui exposa le sens des cinq défenses (en lui disant) : « Si vous pouvez observer les cinq défenses, vous aurez entièrement accompli les cinq grandes libéralités. »

Le maitre de maison fut très joyeux et voulut faire don au Buddha d'une pièce de mauvaise étoffe; il entra dans ses magasins pour la chercher ; mais il n'y avait aucune pièce qui ne fiit bonne; il prit donc une de ces pièces et l'offrit en don au Buddha mais toutes les autres pièces d'étoffe qui étaient dans ses magasins arrivèrent les unes à la suite des autres se présenter devant le Buddha. Le Buddha, sachant que les sentiments de libéralité n'étaient pas encore formés chez le notable, lui dit : « Lorsque Çakra, maître des devas, combattait contre les Asuras, son coeur n'était pas affermi et c'est pourquoi, par trois fois, il n'eut pas l'avantage; mais ensuite, parce qu'il avait un coeur ferme, il fit