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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 | |
五百の物語と寓話 : vol.2 |
TSA PI YU IiI\G (Nos 494-195) 65
conformait à toutes les intentions du roi, soit qu'il avançât, soit qu'il s'arrêtât, soit qu'il allât, soit qu'il vînt ; quand le roi eut terminé sa vie, alors seulement le yalaa retourna donner la roue au devarâja Vaiçramaiia ; celui-ci la remit à Viçvakarman qui la replaça dans le trésor des joyaux.
N° 195.
(Trip., XIX, 7, p. 8 r°-v°.)
Autrefois il y avait un grand roi Brahmadeva nommé P'o-k'ia (Bhaga [vat]). Par l'effet des causes de longévité qu'il avait semées dans ses existences antérieures, la durée de sa vie avait traversé soixante et douze fois l'âge auquel atteignent les Brahmadevas et les hommes; tandis que ceux-ci terminaient leur vie, lui n'épuisait pas la sienne; sa longévité étant telle, il conçut une opinion fausse et pensa qu'il était perpétuel ; il fit ensuite cette réflexion : « J'ai obtenu de subsister par moi-même; dorénavant les hommes ne pourront pas réussir à me voir à leur fantaisie; quand je les autoriserai à venir, ils me verront; mais, quand je ne les autoriserai pas, cela leur sera interdit. »
Le Buddha, grâce à la vue sage de son coeur divin, aperçut clairement les sentiments (le ce (deva); avec ses quatre grands disciples Chö-li-fo (Çâriputra), Mou-lien (Maudgalyâyana), etc., il vint dans l'espace et se plaça au-dessus du sommet de sa tête; Chö-li-fo (Çâriputra) se tenait à droite ; Mou-lien (Maudgalyâyana) à gauche, Ta kia-ye (Mahâkâçyapa) devant et Ta kia-lchan-yen (Mahâkâtyâyana) derrière.
(Le Buddha) dit au Brahmadeva : « Vous pensiez que vous pouviez perpétuellement subsister par vous-même ;
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