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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 | |
五百の物語と寓話 : vol.2 |
356 IiEN PEN CHOUO YI TS'IE YEOU POU
Que ce soit l'hiver ou que ce soit l'été, — cela dépend seulement du vent qui s'élève ; — si le vent se produit, il fera froid ; — s'il n'y a pas de vent, assurément il ne fera pas froid.
Quand les jeunes gens eurent entendu ces paroles, ils le laissèrent aller. Ils posèrent ensuite la même question au second mânava qui leur répondit en ces termes :
En hiver, il fait certainement froid ; — en été, le froid n'existe pas ; — c'est là ce que tous les hommes savent ; - vous êtes des ignorants de mettre cela en doute.
Quand les garnements eurent entendu ces paroles, ils se mirent en colère ; ils le rouèrent de coups et partirent.
N° 374.
(Trip., X.VII, 2, p. 40 v°413 ro.)
Autrefois, dans la ville de P'o-lo-ni-sseu (Vârânasî, Bénarès), il y avait un marchand qui se maria ; peu après, sa femme se trouva enceinte. Or ce marchand voulut aller sur la grande mer pour chercher des objets précieux ; il dit donc à femme : « O sage personne (bhadramukhî), je vais aller dans des pays étrangers pour y chercher des denrées merveilleuses et précieuses ; surveillez bien la maison ; il fautquevousy mettiez tous vos soins. Elle répondit : « Homme saint, si vous agissez ainsi, je vous suivrai. ». Il répliqua : « Qui pourvoira pour vous aux besoins de la maison, si vous allez avec moi ? » Elle se mit à pleurer ; une de ses compagnes, voyant son affliction, lui en demanda la cause. Elle répondit : « Mon mari voudrait pouvoir partir avec moi, mais je ne vais pas à sa suite et c'est pourquoi je pleure . » Sa compagne lui dit : « Si son intention est de partir, pourquoi ne le suivez-vous pas ? »
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