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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0035 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2
五百の物語と寓話 : vol.2
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 / 35 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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TSA PI YU IiI1G (No 165)

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gner son cadet en lui disant : « Il est difficile d'obtenir un corps d'homme ; il est difficile de se trouver à l'époque où le Buddha est dans le monde. Puisque vous avez obtenu un corps d'homme, il vous faut consacrer tout votre temps (à l'occupation qui seule est digne d'un homme ). » Son frère cadet lui répondit : « Attendez que j'aie acquis une vaste érudition, que je possède l'ensemble des trois Recueils et que je sois devenu capable d'être un maître pour les hommes et alors je m'adonnerai à la contemplation (dhyâna). » Le frère aîné exposa de nouveau en détail à son frère cadet la théorie de l'impermanence, lui montrant que le souffle que nous émettons en respirant ne revient plus et que déjà nous appartenons à une génération suivante. Le frère cadet s'en tint avec obstination à sa première opinion et se refusa à suivre ses avis.

Peu de temps après, le frère cadet devint gravement malade; des médecins excellents au nombre de plusieurs dizaines, ne parvinrent pas à le secourir, et, voyant qu'il mourrait certainement, se retirèrent peu à peu ; il eut alors grand'peur car il comprit qu'il allait mourir; il dit à son frère aîné : « Autrefois, par mon ignorance et mes courtes vues, je n'ai pas suivi vos avis ; maintenant que ma vie va prendre fin,, je sais quelle voie j'aurais dû prendre. » Ses larmes coulaient à flots, et, tourné vers son frère, il exprimait le repentir de ses fautes.

Peu après, la destinée de cet homme se termina; son frère aîné entra alors en contemplation pour voir où il était allé; il l'aperçut à l'état de foetus chez un notable; ce notable demeurait près du temple qu'habitait le frère aîné; celui-ci se rendit donc souvent dans cette maison et chercha à devenir l'ami intime (du notable), afin de sauver son frère cadet. Quand l'enfant du notable eut atteint sa troisième année, (le notable) eut soin de faire des libéralités et (promit) que son enfant serait le dis-. ciple (du religieux) ; quand il eut quatre ans, sa nourrice le