国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 | |
五百の物語と寓話 : vol.2 |
CHE SONG LU (Nos 335-336) 233
Le maître, ayant reçu ces avis du boeuf, se mit à le laver, à le brosser et à enduire ses cornes d'huile de sésame ; il lui mit une coiffure de belles fleurs et l'attela au côté droit du char ; il lui tint ce langage délicat et aimable : « Grand boeuf noir, qui portez bonheur, par la grande force de vos larges cornes, allez en tirant ce char. » Le boeuf, parce qu'il avait entendu ce langage délicat et. aimable, fut animé aussitôt du sentiment de l'honneur et doué de puissance'; il tira le char jusqu'au haut de la pente. Alors le maître du boeuf noir gagna deux ou trois fois plus de richesses qu'il n'en avait perdu précédemment. Quand ce maître du boeuf eut fait ce grand bénéfice, il fui très content dans son coeur et prononça cette stance :
« Quand on a mis sur un char la lourde charge et qu'on est. entré dans les ornières profondes, — (mon boeuf) a pu aller suivant le langage que j'ai tenu. — Ainsi il faut employer un doux langage; — il ne faut pas proférer de mauvaises paroles. — Les douces paroles produisent le sentiment de l'honneur et la force; — ce boeuf a pu (ainsi) tirer la lourde charge; — j'ai gagné de grandes richesses et mon propre coeur est joyeux et content. »
Le Buddha dit aux bhiksus assemblés.: Si même des animaux peuvent perdre le sentiment de l'honneur et la vigueur en entendant ce qu'on dit de leur forme extérieure, à combien plus forte raison n'en séra-t-il pas de même lorsqu'il s'agira d'hommes ?
N° 336.
(Trip., XVI, 3, p. 59 0-60 r°.)
Le Buddha dit aux bhiksus : Dans les générations passées, au pied des montagnes neigeuses, il y avait deux
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