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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0044 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2
五百の物語と寓話 : vol.2
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 / 44 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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TziA PI YU RI\C (N° 1%1)

les a revus comme récompense du mérite qu'il a eu en guérissant par ses soins la maladie du grand roi. » Continuant à avancer (le médecin) vit un peu plus loin un troupeau de chevaux et demanda au gardien des chevaux : « A qui appartiennent ces chevaux ? » Le gardien des chevaux lui répondit : « Ce sont les chevaux de maître un tel. » Un peu plus loin, il vit encore un troupeau de boeufs et de moutons et demanda aux gardiens du troupeau de boeufs et de moutons : (. A qui appartiennent ces boeufs et ces moutons ? » Le berger lui répondit : « Ce sont les boeufs et les moutons de maître un tel. » Un peu plus loin, il aperçut sa propre habitation où des salles élevées et des pavillons à étages étaient fort différents de sa maison primitive ; il demanda au portier : « A qui est cette habitation? Le portier lui répondit : « C'est l'habitation de maître un tel. » Il entra alors dans les appartements intérieurs de sa demeure et vit sa propre femme, l'air prospère et riant, habillée de vêtements précieux ; tout surpris, il lui demanda : « De qui est-ce ici la femme? » Un serviteur lui répondit : « C'est la femme de maître un tel. »

(Le médecin) qui, depuis le moment où il avait vu les éléphants et les chevaux jusqu'à celui où il était entré clans sa demeure, avait appris que tous (ces dons) lui avaient été attribués comme récompense du mérite qu'il avait eu en soignant la maladie du roi, se mit alors avoir des regrets rétrospectifs en songeant combien mince avait été son mérite en soignant la maladie du roi.

Cette parabole s'applique à la vertu qui procure le bonheur. La vertu qui procure le bonheur est arrêtée au milieu des difficultés qui sont comme la maladie du roi; le médecin est comparable à l'homme accomplissant les actes qui procurent le bonheur; quand il guérit la maladie du roi, il est comparable à l'homme de bien qui peut accomplir les actes procurant le bonheur ; la guérison de la maladie du roi est comme la réussite de la vertu qui