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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0209 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2
五百の物語と寓話 : vol.2
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 / 209 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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OCR読み取り結果

 

PO YU KING (Nos 288-289)   19:5

  1.  
    (Trip., XXIV, n° 8, p. 74 r°.)

Le musicien qui faisait de la musique.

Un musicien faisait de la musique devant le roi ; celui-ci lui avait promis mille pièces de monnaie ; mais, quand il les réclama, le roi ne les lui donna pas et lui dit : « Quand vous faisiez de la musique, vous avez amusé mes oreilles d'un vain son ; en vous donnant des pièces de monnaie, j'amuserai aussi vos oreilles (1.).. »...

  1.  
    (Trip., XXIV, 8, p. 74 r°-v°.)

Le maître qui avait mal à ses pieds et qui les avait confies à ses disciples.

Un maître avait deux disciples ; il les chargea de s'occuper chacun de l'un de ses pieds pour le frictionner de' temps à autre. Ces deux disciples se jalousaient constamment ; l'un d'eux s'étant absenté, l'autre empoigna le pied que devait frictionner celui-ci et l'écrasa avec une

(1) I1 semble que le roi ait jugé suffisant de faire tinter les pièces de monnaie sans les donner au musicien, estimant qu'il était juste de payer le son par du son. Dans la rédaction de ce conte telle qu'elle se trouve dans le Yang kiu mo lo king et telle qu'elle, a été traduite par Julien (Auaddnas, t. I, p. 108-109), le roi répond : « Si je vous accordais la somme promise, je vous accorderais quelque chose de solide pour du son.