国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 | |
五百の物語と寓話 : vol.2 |
320 MO HO SENG TCHE LU (Nos 355-356)
forme de collier votre corps, — si, G nâga, vous consentez à me les donner — nous serons d'excellents amis.
Le dragon prononça alors cette gâthâ :
Je crains de perdre les perles mani — et je suis comme le chien qu'on appelle en tenant un bâton; — vous ne sauriez obtenir mes perles précieuses — et je ne viendrai plus vous voir. — La nourriture raffinée et toutes sortes de joyaux — me sont procurés par la puissance admirable de ces (perles) mani; — vous ne sauriez jamais les obtenir; — à quoi sert de me les demander avec obstination. — Beaucoup demander désunit l'amitié; — c'est pourquoi je ne viendrai plus.
Alors il y eut dans les airs un deva qui prononça cette gâthâ :
Quand la lassitude et le mépris viennent à se produire — c'est toujours parce qu'on a beaucoup demandé. — Quand le brahmane eut laissé voir à l'autre son désir, — le nâga alors se cacha dans les eaux profondes.
No 356.
(Trip., XV, 8, p. 45 v°-h6 r°.)
Autrefois ily ,avait une ville appelée Po-lo-nai (Vârânasî) et un royaume appelé K'ia-che (Kâçî). Dans ce royaume, il y avait un roi qui gouvernait suivant la Loi ; le peuple était paisible et heureux ; il ne se produisait aucun malheur.
Ce roi n'avait pas de fils lorsque soudain sa femme devint enceinte ; au bout de dix mois elle enfanta un fils qui n'avait ni yeux ni nez. Sept jours après la naissance de ce fils, on organisa une grande réunion où furent rassemblés tous les ministres, les maîtres devins et les religieux, afin de choisir un nom pour cet enfant. C'était alors
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