国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 | |
五百の物語と寓話 : vol.2 |
Po YU KING (No 305-306) 211
une fille du pays qui devint sa femme. Un jour cette femme avait préparé à boire et à manger, pour son mari; dès que le mari reçut }sa' nourriture il l'avala précipitamment et ne put éviter de se brûler; sa femme s'en étonna et lui dit : « Il n'y a pas ici de voleurs qui aient l'intention de dépouiller les gens; quelle est donc la chose. siurgente qui vous fait vous hâter à ce point et ne pas manger tranquillement ? u Le mari répondit à sa femme qu'il avait pour cela une bonne raison secrète, mais qu'il ne pouvait la lui révéler.
En entendant ces mots, son épouse pensa qu'il avait quelque recette extraordinaire et elle l'interrogea 'à ce sujet avec insistance; au bout de quelque temps son mari finit par répondre : « Déjà mon grand-père et mon père avaient la coutume de manger toujours précipitamment; maintenant je les imite, et &est pourquoi je me hâte. »...
N° 306.
( Trip., XXIV, 8, p. 77, r°-
Celui qui godtail les fruits d'dmra (mangue) (1).
Autrefois un notable avait donné quelques pièces de monnaie à un homme en le chargeant d'aller dans le. jardin d'un ` autre homme pour y acheter des fruits d'amra (an p'o-lo) qu'il désirait manger; il lui avait fait en même temps cette recommandation : « N'achetez que des fruits doux et beaux.» Notre homme, tenant en main ses pièces de monnaie, alla donc pour acheter les fruits ; le propriétaire des fruits lui dit : « Tous les fruits de cet
(1) Cf. Julien, les Avaddnas, t. I, p. 146-147.
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