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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0076 Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2
五百の物語と寓話 : vol.2
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 / 76 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000294
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TÇA PI YU KING (No 192)

de la force de ses mains pratiquait avec ses mains dans les murailles des trous auxquels il donnait tantôt la forme d'une tête de lion, tantôt la forme d'une fleur de lotus ; quand il était entré dans la maison et qu'il prenait des objets, il n'emportait pas tout ; il exigeait peu et laissait beaucoup ; il voulait faire que le maître de maison eût encore de quoi vivre et désirait agir en sorte que les gens dissent de lui : « C'est un brave voleur. » A son retour, il changeait de vêtements et se mêlait en spectateur à la foule pour aller à la maison où le vol avait été commis..

Une fois, les gens de la foule, en voyant l'endroit ou le voleur avait percé la muraille, disaient tous : « C'est là un habile voleur. » Or, en ce moment, le voleur qui procédait par stratagèmes, se trouvait aussi, déguisé avec des habits de brahmane, au milieu de la foule et tint alors ce propos : « Ce n'est pas là un habile voleur ; il déploie beaucoup de force pour gagner peu. Comment serait-ce là de l'habileté ? L'important est de ne pas avoir à déployer de force pour gagner beaucoup. Voilà la vraie habileté. »

Le voleur qui se servait de la force de ses mains conserva secrètement (ces paroles) dans son coeur, et, après avoir attendu que la foule se fût retirée, il suivit (l'autre voleur) et lui demanda : « En quoi consiste le vol à l'aide de stratagèmes ? » L'autre lui répondit : « Si vous voulez le voir, vous n'avez qu'à me suivre ; dans un mois et quelques jours je vous le montrerai. » Alors le voleur qui procédait à l'aide de stratagèmes combina un stratagème ; déguisé avec des habits de brahmane, il se rendit dans la maison d'un riche notable et lui dit : « J'ai besoin d'une petite somme ; si vous pouvez me la donner, ne sera-ce pas bien ? » Le notable, croyant qu'il réclamait le prix d'un vêtement, lui répondit : « Je vous la donnerai. »

Avant que le notable eût pu se procurer (l'argent), (le voleur) revint de nouveau vers lui en disant : « La somme