国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
| |||||||||
|
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 | |
五百の物語と寓話 : vol.2 |
TCIIONG KING SIUAN TSA PI YU KING (No 207) 87
N° 207 (1)
(Trip.,XIX, 7, p. 10 v°.)
Celui qui pratique la- religion et recherche la sagesse ne saurait s'attacher avec passion à la beauté féminine; s'il s'abandonne à sa passion, il brise en lui le principe des actes méritoires de l'homme. En voici un exemple : \.utrefois, il y avait un arhat qui se rendait constamment dans le palais d'un nâga pour y manger; il expliquait la Loi au nâga, et, quand il avait fini de manger, il sortait du palais du nâga; (un jour, il prit son bol et le remit à un çrâmanera en lui ordonnant d'en laver l'intérieur; .quelques grains de riz y étaient restés; le çrâmanera les mangea et leùr trouva beaucoup de parfum et un goîtt exquis. Il eut recours à un artifice et entra sous le lit de sangles de son maitre; des deux mains, il se cramponna au pied du lit de sangles, et, le moment venu, il pénétra avec le lit de sangles dans le palais du nâga. Le nâga dit -(au maître) : « Cet homme n'a point encore obtenu la sagesse; pourquoi l'avez-vous amené avec volis ? » Le maître répondit : « Je ne m'étais point aperçu (qu'il venait avec moi) et je ne le savais pas. »
Le çrâmanera reçut de la nourriture ét en mangea; en outre, il vit une nâgî dont le corps était d'une beauté parfaite et avait un parfum et une grâce que rien ne saurait égaler; son coeur s'attacha passionnément à elle et il pro-. fonça ce voeu : « Puissé-je dépouiller ce nâga et demeurer dans ce palais. » Le nâga dit (au maître) : « A l'avenir, ne nie ramenez plus ce çrâmanera. » Quand le çrâmanera fut de retour, il s'appliqua de tout son coeur- à pratiquer les libé-
.(1) Voyez plus haut le no 94.
|
Copyright (C) 2003-2019
National Institute of Informatics(国立情報学研究所)
and
The Toyo Bunko(東洋文庫). All Rights Reserved.
本ウェブサイトに掲載するデジタル文化資源の無断転載は固くお断りいたします。