国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 | |
五百の物語と寓話 : vol.2 |
PO YU KING (Nos 247-248) 163
là, il se mit à se lamenter en tenant son fils dans ses bras ; des gens lui demandèrent pourquoi il pleurait; il répondit : « Maintenant, ce jeune garçon dans sept jours doit mourir; je suis affligé de son trépas prématuré, et c'est pourquoi je me lamente. » Les gens de ce temps lui dirent « La destinée humaine est difficile à connaître; on se trompe aisément ('I) dans les calculs qu'on fait à ce sujet. Au bout du terme de sept jours que vous avez supposé, peut-être votre fils pourra-t-il n'être point mort; à quoi sert de vous lamenter par avance ? » Le brahmane répliqua : « Le soleil et la lune peuvent être obscurcis; les planètes et les constellations peuvent tomber; mais ce que j'ai noté ne saurait manquer d'arriver. » En vue donc de maintenir sa réputation, lorsqu'arriva le matin du septième jour, il tua lui-même son fils pour prouver qu'il avait eu raison. Or, les gens de ce temps, quand les sept jours
furent passés, apprenant que, ce fils était mort, s'écrièrent tous que ce brahmane était véritablement un sage et qu'il
ne se trompait jamais dans ce qu'il disait; ils conçurent des sentiments de foi et de soumission et vinrent tous lui témoigner leur respect...
N° 248.
(Trip., XXIV, 8, p. 68 v°.)
L'homme qui faisait cuire du sirop de sucre candi noir.
Autrefois un sot faisait chauffer du sucre candi noir; or, un homme riche vint dans sa maison; ce sot songea alors qu'il devait prendre du sirop de sucre candi noir pour le
(1) Au lieu de lisez
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