国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.2 | |
五百の物語と寓話 : vol.2 |
40 | TSA PI YU KING (Nos 176-177) |
ne peut la rapporter point par point; c'est pourquoi nous l'avons abrégée en n'en prenant que l'essentiel.
N° 177.
(Trip., XIX, 7, p. 5 r°-v°.)
Autrefois, il y eut un religieux qui se rendit dans la maison d'un brahmane pour y mendier de la nourriture; le brahmane chargea sa femme de lui présenter de la nourriture pour lui donner à manger. ; cette femme se tenait debout devant (le religieux), et, comme elle était belle, celui-ci conçut dans son coeur l'idée de jouer un bon tour; il dit au brahmane : « Le goût de la volupté ; après, malheur; sortir. » Le brahmane ne comprit pas et lui demanda ce que signifiaient ces paroles : « Le goût de la volupté; après, malheur ; sortir. » Le religieux prit alors dans ses mains la gorge de la femme et ils s'embrassèrent l'un l'autre; après l'avoir embrassée, il dit au brahmane : « Ça, c'est : Le goût de la volupté..» Le brahmane, très irrité, frappa d'un coup de bâton ce religieux qui lui dit alors : « Ça, c'est : Après, malheur. » Comme le brahmane voulait le frapper encore, le religieux s'enfuit hors de la porte, puis, retournant la tête, il dit au brahmane : « Ça c'est : Sortir. »
Cet apologue prouve que lorsque les hommes ne peuvent comprendre à fond tout le sens (des maximes de la religion), il faut leur montrer des exemples concrets et alors ils sont éclairés (1).
(1) La leçon que le religieux voulait donner par un exemple, que le mari de la femme dut trouver un peu trop concret, était sans doute la suivante : celui qui s'abandonne à ses désirs sensuels éprouve ensuite des malheurs et c'est pourquoi il juge préférable de sortir du monde et d'entrer en religion.
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