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Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3 | |
1890-1895年の高地アジアにおける科学調査 : vol.3 |
TRADITIONS INDIGLOENES.
première ligne â la dernière.. Ces petits ouvrages sont de plus très récents dans leur forme actuelle. La langue en est beaucoup moins archaïque que celle d'Aboul Ghâzî et ne peut être antérieure au xvme siècle ; mais comme d'autre part leS m azurs y sont représentés comme jouissant de tous les privilèges dont la domination chinoise les a privés, on doit admettre que la dernière recension de ces légendes date au plus tard du début du xvme siècle. Aussi bien il est probable qu'on s'est contenté d'en rajeunir le style sans y rien ajouter et sans en rien retrancher. Dans le tezkéreh d'Imâm Dja`far Sâdilr on dit que les documents en ont été réunis et que le texte en a été rédigé sous Abdoullah Khân au xvi° siècle. Le rédacteur des Tezkérehs d'Imam Aftah et des quatre Imams -fait un éloge spécial de Yârkend å qui il prédit sa destinée de fuLure capitale du Turkestan, d'oh j'infère que ces tezkérehs ont été écrits au temple de Soultân Séid, qui installa par exception sa capitale à Yârkend (1515-1533). Divers détails, par exemple les fusils dont il est question çâ et là, montrent que nous avons affaire â des ouvrages peu anciens. Mais cela ne veut pas dire que les légendes n'existaient pas avant d'avoir ainsi reçu leur forme définitive. Il est évident que des saints qui n'ont rien de national et dont les actes sont apocryphes n'ont pas pu enfoncer en trois siècles dans la superstition d'un peuple des racines aussi profondes que l'ont fait les douze Imâms ; ii faut que leur culte remonte beaucoup plus haut. Et sans aller chercher très loin la preuve de ce fait, je la trouve dans la Chronique de Réchig, qui signale dans les environs de Khotan les tombeaux d'Imâm DjaTar Teyrân, d'lmâm Dja"far Sâdilr et de plusieurs autres imams, descendants de `Ali, à qui était attribuée la conversion du pays. De ce que dit Mohammed Haydár il appert que de son temps, au xvi° siècle, le culte de ces Imâmsn et les légendes que l'on rapportait d'eux étaient déjà des choses fort anciennes
Traduction N. Elias, p. 298.
Leurs mazârs étaient déjâ l'objet d'une grande vénération et les pieux pèlerins qui accomplissaient le íaw f alentour pouvaient voir les corps réels des martyrs, couverts de blessures, parfaitement conservés et reconnaissables. Mohammed Haydar, trés sceptique sur tout le reste, n'ose pas contester ce point.
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