国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0244 Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3
1890-1895年の高地アジアにおける科学調査 : vol.3
Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3 / 244 ページ(カラー画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000197
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

226   MISSION SCIENTIFIQUE DANS LA HAUTE ASIE.

est, c'est celle suivie par Nain-Singh, l'autre au 'sud-est, c'est la route officielle. Cette dernière se dédouble à Rog-soum, la principale branche continuant par Gar-t'og, la branche secondaire, plus courte, se dirigeant å l'est et serrant de très prés l'itinéraire de Nain Singh ů partir de 91° de longitude.

La route suivie par le pandit bifurque elle-même au point oii elle traverse le cours supérieur du Bog-sang tsang-po. Un embranchement descend cette rivière jusqu'au Tag-tsa ts'o et se réunit à notre itinéraire de Tchertchen au Nam ts'o, soit å Gad-mar, ou å notre campement du 12 novembre 1893. De Gad-mar au campement de La-rkang, on compte 16 étapes pour une caravane de chevaux, 470 kilomètres. C'est une route facile, relativement peu accidentée, où l'on rencontre partout de l'eau, de l'herbe, du combustible et quelques tentes disséminées å droite et å gauche ; les conditions au point de vue des approvisionnements en sont les mêmes que sur la route de Nia å Tchertchen par Kara Say et sur celle de Nag-tchou å Gyé-rgoun-do. A une journée de La-rkang on arrive au petit village de Dam (32 kilomètres), près duquel passe la grande route de Si-ning et de Ta-tsien-lou. On remarquera, en consultant nos cartes, que nous sommes sortis (le la bonne route en deux endroits, mais sur de faibles distances.

Nous avons déjå signalé l'importance d'une route qui mène de Kéria il Rou-t'og et que les Chinois ont eu le tort d'abandonner. Elle leur permettrait de défendre facilement le Tibet occidental où il n'est pas possible, faute de ressources, d'entretenir des troupes sérieuses. Le chemin du Kyzyl davân réparé, on pourrait transporter aisément et rapidement ů Rou-t'og des vivres et des soldats de Khotan et de Kéria, opération impraticable dans l'état actuel de la route, et le Tibet occidental est ainsi absolument å découvert. Si les Chinois veulent conserver ce pays il serait temps d'aviser. Au yâ-men de Khotan il existe une carte de cette route que j'ai copiée, mais qui est si inexacte que je juge inutile de la reproduire ou d'en donner les indications. Les Turcs ne connaissent pas cette route de Rou-t'og, mais ils connaissent bien celle de Polour å Lé par le Kéria kutel et le Yéchîl koul, laquelle