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Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3 | |
1890-1895年の高地アジアにおける科学調査 : vol.3 |
ARCHÉOLOGIE. '127
nous-mêmes, de sorte que la provenance en est absolument authentique. Quoique peu nombreux et peu volumineux, ces objets joints aux observations que nous avons faites sur place peuvent servir à préciser diverses questions historiques.
Voici la liste et la description sommaire des diverses vieilles villes
(keuna chahr w A4(), comme disent les indigènes. Il faut dire tout
(le suite que beaucoup de ces prétendues villes n'étaient que des villages. Les explorateurs sont toujours tentés de croire qu'ils ont découvert les ruines d'une cité florissante et puissante — ce qui est flatteur pour leur vanité — tandis qu'en effet ils n'ont trouvé que les débris d'un pauvre hameau et d'une petite oasis. En règle générale, en Kachgarie, lorsque l'on trouve (les débris sur une étendue de cinq ou six kilomètres seulement sans que d'autres apparaissent dans lés environs immédiats, cela indique que l'on est en présence d'une ancienne oasis très médiocre et non point d'une ville.
Le centre de ruines le plus important et probablement le plus ancien de toute la partie méridionale du Turkestan chinois est celui que
nous avons découvert en 18911 au petit village de Yotlân, vU;9,, dans le canton du l3ourazân, v131.)9,, à neuf kilomètres à l'ouest de
la ville actuelle de Khotan, sur les bords d'un ravin encaissé où coule un peu d'eau et que l'on appelle Yáar ou Karasou 2. Les indigènes disent que c'est là l'emplacement de l'ancienne capitale du pays; elle se serait étendue jusqu'à un grand remblai de terre situé à trois kilo-
Ce n'est pas å nous que doit être attribuée la priorité de cette découverte. Je crois que ce sont les mêmes ruines qu'a vues peu de temps avant nous le sympathique voyageur autrichien M. Troll et dont il a rapporté quelques objets. Il est possible que d'autres voyageurs encore aient visité ces ruines, car elles sont très connues de tous les indigènes.
Ce ravin est, dit-on, d'origine relativement récente. L'eau en vient de marais qui s'étendent un peu plus au sud. Il est très possible qu'il y ait eu autrefois ~i la place de ce ravin et de ce marais une dérivation du Karakâch daria alimentant la capitale.
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