国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3 | |
1890-1895年の高地アジアにおける科学調査 : vol.3 |
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18G MISSION SCIENTIFIQUE DANS LA HAUTE ASIE.
sans neige. Le plus important de ces affluents est. le Kourâb, grossi de l'Arallyk sou å gauche et du Téreklik A droite. Les indigènes 'tiennent le Kiang say pour la principale source du Kourâb quoiqu'il soit A sec la plus grande partie de l'année. La vallée du Kiang say est large, d'où son nom, couverte de graviers et de galets, presque plate, semblable å celle de Soubâchi où le Kourâb reçoit le gros torrent Djingallah, toujours pourvu d'eau, qui sort de l'Altyn tâgh moyen et dévale par une gorge rocheuse, profonde, étroite et sinueuse, pareille å celle du Kou râb au-dessous de Soubâchi. Entre Kâr YAghdé et Kara Yapchân le Kourâb se précipite par un défilé de 3 A 4 mètres de largeur ; au-dessous la gorge mesure 100 métres en moyenne, enfin de 100 A 200 dans la dernière partie du cours du torrent entre les monts aux lignes tourmentées, neigeux, humides et herbeux du Kóramlyk au sud et les collines sèches et poudreuses, aux croupes arrondies du Pomaskir au nord. Là, le lit de la rivière, large de 50 métres, est encaissé entre des berges å pic, dont la méridionale est surmontée d'une terrasse plus ou moins accidentée. Au mois d'août, c'est-A-dire A l'époque de la plus grande crue, le Kourâb roule une masse d'eau de 6 métres de largeur sur lm,20 de profondeur (Cours 57 kilomètres, pente moyenne 45 métres par kilomètre). A partir de son confluent avec le Kourâb, le Kéria daria fait un nouveau et dernier coude brusque au nord, reçoit encore un peu plus loin le médiocre torrent de Soktoyak, et, dès lors, cesse de s'accroître, les montagnes qui l'encaissent perdant toute humidité. Un peu avant d'arriver A Toghrak lángar, il entre en plaine; des canaux en sont dérivés pour arroser les oasis de Bogbâz langar et de Kéria, le Yangi aryk d'abord, puis l'Oulough aryk. Son lit s'étale sur une largeur de 300 mètres, occupé par des cailloux et deux filets d'eau presque claire en hiver, entièrement rempli d'eau boueuse en été, guéable toutefois. La pente, qui atteignait 30 métres par kilomètre sur le tronçon entre les confluents du Loutch et du Kourâb, n'est plus dans cette dernière section que de 11 métres, A peine inférieure A celle que nous avons constatée dans l'Oustoun tâgh. A Kéria, la rivière a déjà parcouru 300 kilomètres; au nord de cette ville elle en parcourt encore
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