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Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3 | |
1890-1895年の高地アジアにおける科学調査 : vol.3 |
ARCHÉOLOGIE. 147
Tarim et du Tchertchen daria par Lt. 39°54'30", Lg. 85°47'. De ce point la route remontait la rivière jusqu'à Kiu-mo, puis traversait le désert, passait par les ruines de Kokmoun, signalées par la mission Pievtsof, par la ville de Kenk et gagnait Kéria. Il est à remarquer que le long de cette vieille route, le sol encore aujourd'hui n'est pas absolument aride et couvert de dunes de sable ininterrompues et presque infranchissables comme au nord du 39° parallèle ; il est en partie boisé, parsemé (le bouquets de toghraks et de tamaris. L'eau, .plus abondante il y a quinze et vingt siècles, permettait aux habitations de s'établir plus
au nord et plus bas dans la plaine. .
J'ai raconté dans mon premier volume la légende de la destruction de la fameuse ville de Kétek ou Kédek, qui était située, au témoignage de mes informateurs indigènes, à une demi-journée de marche au nord du mazàr (le Dja`far Sàdil, prés du lieu oh le Nia daria se perd clans les sables. Mais MM. Pievtsof et Roborovsky ont relevé des ruines près du Lob nor par 85°20' Lg., 39"17' Lt., auxquelles ils donnent ce môme nom de Kétek. Il y a contradiction entre les deux renseignements et rien ne m'autorise à préférer le mien à celui des voyageurs russes. Mohammed Hayder Gourk An, très bien informé des choses du Turkestan oriental, cite dans son Tűrilehi Réclzídí une ville de Kétek à plusieurs reprises et toujours en même temps que Lob, mais sans autre explication. Le Heft lklinz, ouvrage un lieu plus récent que le précédent, mais aussi du xvI° siècle, nous apprend qu'A l'est et au sud des provinces de Kâchgar et de Khotan s'étend un désert de sable où s'élevaient autrefois beaucoup de villes dont deux seulement ont conservé leur nom : Lob et Kétek I. De ces textes on peut conclure seulement que Lob et Kétek se trouvaient dans la même région quelque part entre Khotan et le Lob nor, limite du Turkestan. La question reste donc entière. Cependant j'estime que mon information et celle de MM. Pievtsof et Roborovsky peuvent se concilier malgré leur antinomie apparente si
1. Târikhi I?échîdî, traduction Elias. Qualremére, Notices et extraits des manuscrits, t. XIV, p. 474 et 599.
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