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Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3 | |
1890-1895年の高地アジアにおける科学調査 : vol.3 |
GÉOGRAPHIE PHYSIQUE. . 167
débrouillée ce chaos apparent et â déterminer deux et quelquefois trois lignes de faîte générales. La chaîne septentrionale peut se suivre au moins depuis la source de la rivière Youroungkâch par les pics Aksou mouztâgh, Tchoung Mouztâgh, Angid Oustoun tâgh, par l'Aksou davân, la source de l'Oulough sou, le col du Vent et le Chapeau du Monomaque. A partir de 1à, les deux chaînes se serrent de très près jusqu'à la rivière Chougou, puis, autant que nous pouvons nous en rendre compte en combinant les itinéraires de Pjévalsky avec la carte chinoise, s'écartent fortement pour se rapprocher encore, formant ainsi une sorte d'ellipse aux sources du Soloma gol. La chaîne septentrionale se subdivise alors en deux rameaux, dont l'un passe entre les deux lacs Kya-ring et Ngo-ring et se réunit au prolongement des monts Chougou, tandis que l'autre s'élève au sud de ces lacs et au nord du Kiang tchou et va se souder au delà du Hoang hô aux monts A-mnyé Ma-tch'en. Entre cette dernière chaîne et la principale des Bayen Kara, une autre série de montagnes part de la source du Kiang tchou dans la direction de l'est, et, après avoir été interrompue par la vallée du Ka-la tchou, sépare le Kiang tchou du Zam-ling tchou ou Ka-la tchou Sou-nang. L'altitude en est plus grande que celle des rameaux plus septentrionaux et les deux principaux pics que j'en ai relevés, le Gyalo et le Kou-la Dag-tsé portent toute l'année des neiges sur leur cime.
La chaîne septentrionale de l'Oustoun t\gh se tient partout très près de la chaîne méridionale de l'Altyn tâgh. Elle en est séparée par une série de plaines plus ou moins accidentées, très peu larges par endroits, fermées â l'est, à l'ouest par des contreforts plus ou moins importants. Celle qui s'étend•au sud du Zarchou davân est large de quinze milles, celle de Gougourtlouk de dix seulement, ét à l'ouest de ce dernier lieu les chaînes se rapprochent au point qu'elles semblent se toucher à l'horizon. La plus remarquable et la plus vaste est le Ling,-zi t'ang entre les sources .du Karakâch et du Yo.uroungkâch dari.a. Ces plaines, partagées entre le régime fluvial et le régime lacustre, ont probablement une altitude moyenne de 4,700 à 4,800 métres; nous avons observé le maximum d'élévation dans la plaine du sud, l'Angid
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