国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Mission Scientifique dans la Haute Asie 1890-1895 : vol.3 | |
1890-1895年の高地アジアにおける科学調査 : vol.3 |
166 MISSION SCIENTIFIQUE DANS LA' HAUTE ASIE.
commencement occidental d'une autre. La courbe très peu prononcée (lui commence à ce col se termine un peu å l'ouest de la route de NI. Bonvalot, puis une dernière courbe beaucoup plus accusée va rejoindre le pic appelé par Prjévalsky Chapeau du Mononzaque. Entre le Kara-mouren davân et ce pic la direction générale est très approximativement l'est; mais au dele, l'Oustoun tâgh ou Arka tâgh, appelé dés lors Bayen Kara, s'infléchit de même que le prolongement de l'Altyn tâgh vers l'E. • S.-E. La crête en est marquée par le Charakouy kutel (Rockhill), les cols Angirtakchia (Prjévalsky et Carey), Pa-tchong et Zam-ling (l'auteur) et aboutit un peu au nord de Soungp'an t'ing à la passe (le Kounga la (Potanine). « Les quatre derniers milles avant d'atteindre le sommet du col Chara-kouy, écrit M. Rockhill, on marche sur des blocs de granite et des fragments d'ardoise ; de chaque côté les montagnes sont couvertes de granite et de shiste brisés en morceaux et totalement dénués de végétation. » Cela suffit à démontrer l'identité de ces montagnes avec l'Arka tâgh et l'Oustoun tâgh. Le col de Pa-tchong est également encombré de blocs de pierre disséminés, de feuilles d'ardoises cassées, le sol dégelé en juillet enfonce profondément sous le. pied, tout le pays dans les alentours est absolument stérile, les mouvements de terrain sont très vastes, les escarpements rares, les failles peu `profondes. Les mêmes caractères peuvent s'observer du Karakoram au Kara-mouren davân.
L'Oustoun tâgh, Arka tâgh ou Bayen Kara a plusieurs crêtes de même que l'Altyn tâgh et l'Himalaya. Il mesure près de 30 milles de largeur sur la route de Polour â Lé, 40 milles sur le méridien de Tchertchen. Vu de loin et du nord, il figure une ligne très nette et régulière de grands pics blancs séparés par des dépressions très légères, å peine sensibles. Mais lorsqu'on pénètre dans l'épaisseur de la chaîne on ne distingue plus qu'un amas confus de massifs énormes que l'on contourne, de chaînons que l'on franchit, et finalement, après avoir traversé un dernier pli de terrain, on se trouve sans s'en douter sur le revers méridional de la chaîne. Ce n'est qu'avec des relèvements soigneusement exécutés et beaucoup d'expérience que l'on parvient
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