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0521 Innermost Asia : vol.2
Innermost Asia : vol.2 / Page 521 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000187
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Appendix A]   FROM ASTANA, TURFAN   987

Les deux dates nouvelles trouvées dans les inscriptions confirment ce tableau : yen-tch`ang xi (Ast. og. Pl. LXXV) 571. (je année 561)

(il est exact que le lei jour du 3e mois de cette année soit menu-chen) 2° yen-cheou 9 (Ast. i 6. o8. PI. LXXV) 632. (le année 624)

(il est exact que le fer jour du mois de cette année soit kiayin) ces dates sont donc absolument sûres.

Cette liste complète et corrige sur certains points la liste que j'ai donnée précédemment dans le Bulletin de l'École Française d'Extrême Orient XV, 1915, no. 4, 57-60, ainsi que celle qu'a publiée M. Lo Tchen-yu dans son Tableau Chronologique de la famille K'iu de Kao-tch`ang Kao-tch`ang K'iu the nies pao

47 a~C~i'~c

1° Le nom du roi de la période yen-tch`ang, K'iu Han-kou, que M. Lo avait du laisser en blanc est ajouté d'après Toy. 042.

2° En dehors de cette addition, une correction importante est l'introduction d'un roi entre Kia, le fondateur, et, Kien, dont M. Lo fait le successeur de Kia, en notant qu'il y a un problème, mais sans en chercher la solution. Kia mourut en 52o, et les historiens chinois ne mentionnent pas d'ambassade de Kien avant 531, époque où il reçut pour la première fois les titres, décernés précédemment à K'iu Kia par la cour des Wei, de Général Pacifi-

cateur de l'Ouest p    qq. T, Gouverneur de Koua tcheou,   mi, Comte, ayant le titre de fondateur de

la Dynastie, de la sous-préfecture de T'ai-lin    , roi de Kao-tch`ang. Or dans l'intervalle, en 528, le Wei

chou, k. Io, 2 b, mentionne que le prince héritier   a   Kouang   reçut ces mêmes titres. Interprété

strictement, ce passage pourrait être considéré comme indiquant l'avènement de ce prince à cette date ; mais cela obligerait à supposer un prince inconnu entre 521 et 527 et porterait à dix le nombre des rois; or nous savons que la dynastie ne compta en tout que 9 souverains (Kieou Tang chou, k. 198, 4 a). Il faut donc admettre qu'il s'agit en réalité d'une reconnaissance tardive par la cour de Chine d'un roi qui, monté sur le trône quelques années plus tôt, n'entra en relation qu'à cette date. Cette introduction dans la liste du nom de Kouang avant celui de Kien concorde fort bien avec le Kieou Tang chou qui appelle Po-ya le petit-fils à la 6e génération de Kia. On peut, il est vrai, opposer à ce système chronologique un passage d'un manuscrit de Toyuk daté de la période yen-tch`gng (rapporté par la Mission du Nishi-hongwanji), où le roi K'iu ... (il faut restituer Han-kou, nom du roi de la période yen-tch`ang, d'après Toy. 042, au lieu de Po-ya comme fait le Seiiki kiko zufu, et de

Kien, comme j'avais fait précédemment) parle de ses ancêtres à la 7e génération   -1 ut     (J, alors qu'il
n'est que le 58 successeur de Kia. Mais cette difficulté, qui s'opposerait avec autant de force au système de M. Lo, puisque pour ce savant, le roi de la période yen-tchi`ang, qu'il laisse innommé et qui est Han-kou, est le 4e successeur de Kia, est à mon avis plus apparente que réelle ; même sans tenir compte du fait que nous ignorons les liens de filiation des rois de Kao-tch`a.ng, et que le nombre des générations et celui des règnes n'est pas nécessairement le même, il suffit de remarquer que dans ce passage il s'agit de culte et non de succession royale pour la faire tomber, car les générations d'ancêtres immédiatement antérieures à celle du fondateur de la dynastie devaient, suivant l'usage, avoir reçu une place dans le Temple Ancestral.

Si la liste des rois de Kao-tch`ang de la dynastie K'iu est maintenant à peu près complète, il n'en est malheureusement pas de même de celle de leurs nien-hao: M. Lo a déjà fait remarquer qu'un des manuscrits de

Touen-houang, le Wei-mo yi ki   j    , k. 2, se termine par un colophon daté de la 2E année kan-lou

-i   , ère qu'en l'absence des signes cycl çues il est impossible de mettre en place.