国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0126 Le T'ai Chan : vol.1
泰山 : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / 126 ページ(カラー画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000293
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

IIO

respectivement aux mois et aux saisons (yue tche ssue )J a , che tche sseu O [: J ).

Si nous sortons de la cour du chen lo tien, nous pourrons encore visitér trois autres sanctuaires qui sont compris dans l'enceinte commune des temples de la montagne Hao-li; nous commençons par jeter un coup d'oeil sur un pavillon élevé qui renferme, au premier étage, une divinité; une carte du T'ai chan tche (B, IV, 25 v°-26 r°) indique ce

pavillon sous le nom de tour du général de fer (    fà.    tt
t'ie tsiang- kiun leou), mais je n'ai pu découvrir qui était ce personnage au-dessus de la statue duquel on lit l'inscription: „Son visage de fer est sans partialité" (t'ie mien wou sseu

' Ï   g). Nous entrons maintenant dans le premier
des trois sanctuaires qui nous restent à visiter; c'est le

L J   git Yen-le tien „Salle de Yen-lo (Yama)." On y voit
trois dieux coiffés du chapeau à franges ; celui du milieu qui a le visage et les mains dorés, appuie les poings sur ses genoux et paraît interroger un coupable avec un air terrifiant; les deux autres dieux tiennent en main des kouei; devant la statue du centre, deux assistants debout portent, l'un le sceau, l'autre le décret ; contre les murs latéraux se trouvent, à l'Est le dieu à tête de boeuf et un mandarin à figure blanche ; à l'Ouest, le dieu à tête de cheval et un mandarin à figure brune. Sur les murs latéraux eux-mêmes sont peintes des fresques représentant les vingt-quatre exemples de piété filiale.

Ce bâtiment occupe l'emplacement de l'ancien pavillon

Houan-ts'ouei   V 4 (B, VIII, 2 r°). Plus bas, on
remarque un pilier octogonal de pierre sur lequel est inscrit une dhâranî ou prière mystique, aujourd'hui presque entièrement effacée; ce monument, érigé sous la dynastie des Tsin postérieurs, date• de l'année 944 (B, XV, 46 r°) ; on sait que ces piliers octogonaux, très fréquents en Chine, sont

désignés par le mot tch'ouang Ili   qui signifie proprement