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0420 Le T'ai Chan : vol.1
泰山 : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / 420 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000293
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Teh' eng') a dit que cela avait commencé à l'époque des T'ang; en outre, nous observons que Li Tao yuan 2), citant le ts'ong Icheng ki 3), dit qu'il y a trois temples du Pic ; celui qui maintenant est au bas du versant méridional de la montagne escarpée, c'est en effet le temple inférieur parmi ceux de l'antiquité 4) ; (Li Tao yuan) dit encore que, dans le temple, il y a les thuyas des Han et que, dans le trésor du temple, on conserve le char du dieu 5) et les instruments de musique datant de l'époque des Han. Ainsi, célébrer le sacrifice au Pic en ce lieu, c'est ce qui se passait déjà à l'époque des Han et l'origine en est fort ancienne. D'ailleurs, lorsqu'il y a inspection des fiefs et rapport sur l'administration 6), c'est à dire lorsqu'il y a des sacrifices extraordinaires, et lorsque, en vertu des statuts de l'empire, on envoie des délégués apporter les tablettes des invocations pour venir adresser leurs prières, c'est à dire lorsqu'il y a les sacrifices habituels, dans tous ces cas il y a des offrandes qui se font spécialement dans le temple; à quoi sert donc de s'embarrasser dans des arguments tirés de l'antiquité ') ?

Maintenant, nous sommes en l'année keng-yin (1770) qui

existaient primitivement. L'empereur démontre, au moyen de textes, que le temple et la stable ne sont pas des innovocations récentes et qu'on en trouve mention dès l'époque des T'ang et même des Han.

t) Wou Tch'eng, qui vécut de 1247 à 1331, est un érudit célèbre; cf. Giles, Biog. Dict., n° 2316.

2) Li Tao yuan, mort en 527 p.C., est l'auteur du commentaire du Chouei king.

  1. Des trois anciens temples dont il est question dans le ts'ong tcheng ki, le temple médian est celui qui occupait l'emplacement où se trouve aujourd'hui le temple de Lao tscu; cf. p. 87, lignes 25-28. Le temple inférieur était sur l'emplacement du Tai miao actuel (cf. p. 126, n° 218).

  2. C'est là une preuve que le dieu avait dès cette époque une statue.

  3. Cf. p. 388, n. i.

  4. Puisque les statuts de l'empire prévoient toute une série de sacrifices, les uns extraordinaires, les autres réguliers, qui doivent être accomplis dans le temple du T'ai chan, à quoi bon ergoter sur des textes de la haute antiquité pour chercher à prouver qu'il ne devrait pas y avoir de temple.