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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0372 Le T'ai Chan : vol.1
泰山 : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / 372 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000293
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chaises à porteur et, emportant l'honorable (Tchang), commencèrent l'ascension. Après que nous eûmes passé le plateau de la montagne jaune (houang bien) 1), nous mangeâmes auprès de la source hou-kia 2) et nous nous arrêtâmes à la tente impériale 3) pour nous y reposer un peu. Nous étions alors à plus de quinze li de T'ien-men 4). Le chemin était graduellement devenu resserré; les arbres de la forêt nous entouraient de tous côtés ; à travers les interstices de leurs branches, la clarté céleste apparaissait d'un bleu intense comme celui du saphir. Vers le soir, nous atteignîmes le plus haut sommet; en regardant du côté de l'Est, nous vîmes l'ombre de la montagne devenir très noire et s'allonger à l'infini. Pendant un instant, nous regardâmes la stèle de Li Sseu; c'est à peine si nous parvînmes à y trouver quelques mots ')'; tout le reste était effacé et ne pouvait plus être lu. En redescendant de l'endroit où était l'autel du sacrifice fong qu'on célébrait au sommet, nous remarquâmes partout des parois de rochers polies sous diverses dynasties ; mais toutes aussi sont endommagées et brisées; il n'a subsisté que l'éloge commémorant le T'ai chan, composé par l'empereur Ming-houang de la dynastie T'ang; les caractères en sont grands chacun comme un bol pour le riz et profonds de plusieurs pouces; l'enduit doré (dont ils étaient revêtus) est tombé par places ; quelques uns seuls l'ont conservé 6).

I) Cf. le chapitre Description du T'ai chan, n° 64, p. 78, lignes 3-4.

  1.            . C'est l'endroit qu'on appelait aussi autrefois „l'escarpement

de cent tchang d'élévation" jJ   ; il est au Sud de l'esplanade de la

tente impériale (A, XI) 12 v°).

  1.  Cf. le chapitre Description du T'ai chan, n° 55, p. 77, lignes 8-9.

  2.  C'est-à-dire de Yi t'ien men où commence la montée; cf. p. 86, lignes 9-12.

  3.  Ce texte est important parcequ'il prouve que, en 1264, on pouvait encore discerner quelques caract ères sur la stèle érigée par Ts'in Che-Kouang-ti en 217 av. J.-C. ; cf. Sseu-ma Ts'ien, trad. fr., t. II, p. 558.

  4.  C'est ce texte qui nous informe que les caractères de la grande inscription rupestre de 726 étaient primitivement dorés ; cf. p. 315.