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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0403 Le T'ai Chan : vol.1
泰山 : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / 403 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000293
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adopté cette métaphore et nommé leur temple Tch'aoyuan

On ne sait pas exactement à quelle époque fut fondé ce temple Tch'ao yuan. Lorsque l'honorable Yen 2), (gouverneur) de Tong-p'ing, eut fait son expédition militaire dans le Sud, le jour de son retour victorieux il s'empressa de se rendre au T'ai chan et y fit un sacrifice comme le veulent les rites; en effet, dans l'antiquité, les seigneurs avaient le droit de sacrifier aux montagnes et aux cours d'eau du territoire soumis à leur autorité 3). (Quand l'honorable Yen) se disposa à monter sur le plus haut sommet (du T'ai chan), il regarda de loin les vieux bâtiments (du temple Tch'ao yuan) : les pièces de bois des bords des toits et les colonnes étaient en mauvais état; les poutres faîtières et les pans des toitures étaient effondrés; il envoya des gens faire un examen; le résultat confirma ce qu'il avait aperçu. Alors il ordonna au directeur de la communanté taoïste de fixer une date pour la réfection (de ce temple). Sur ces entrefaites, l'honorable Yen mourut (1240); mais ses successeurs marchèrent sur ses pas et cette entreprise progressa. Le directeur de la religion, l'Homme véritable profond et éclairé 4) confia cette affaire à Tchang Tche-chouen, dont le surnom est T'ien-yi tseu. Ce Tchang Tche-choueen portait à l'origine le nom personnel de "Tche-wei; mais, comme il lui arriva d'être connu et apprécié de notre saint empereur, il changea

i) Ainsi le nom de tch'ao yuan   7C signifie que tous les êtres rendent

hommage au principe suprême comme des sujets à leur souverain.

  1. Yen Che•, cf. p. 357, n. I.

  2. Cf. Li Ki, chap. Wang tche; trad. Legge, SBE, vol. XXVII, p. 225. — Etant gouverneur de la région de Tong p'ing sur le territoire de laquelle se trouvait le T'ai-chan, Yen Che occupait une position analogue à celle d'un seigneur de l'antiquité; il avait donc le devoir de sacrifier au T'ai-chan.

4)M191 il A

. Nous avons appris par une inscription précédemment

traduite que ce personnage n'était autre que K'i Tche-tch'eng, grand pontife du taoïsme (cf. p. 358, n. 2).