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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0619 Le T'ai Chan : vol.1
泰山 : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / 619 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000293
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583

P. 107, lignes I—bo: il n'est pas exact de dire que les mots hao li

    par lesquels commençait l'élégie fussent à l'origine
différents des mots Kao-li J . 1 désignant la colline située au Sud du T'ai chan; en réalité, dans l'élégie, les

mots 65   désignent cette colline même; c'est ce qu'on
constatera en lisant le texte suivant du Kou kin chou

   %~ 'f   (chap. II, p. 2 v°-v°) de l'édition du Han
wei tsong chou) :

„Le hiai /ou mt a et le hao lzm., sont tous deux des chants funèbres. Ils furent composés par un client de T'ien Heng . Quand T'ien Heng se fut tué, un de ses clients en fut affligé et composa à cette occasion une élégie où il disait que la vie humaine est comme la rosée qui se dépose sur l'échalotte et qui disparaît aisément au soleil ; il y parlait aussi des âmes des morts qui retournent au Hao-li. Il y avait donc deux strophes; l'une d'elles était ainsi conçue :

„La rosée matinale qui se dépose sur l'échalotte, comment s'évapore-t-elle si aisément au soleil ? Quand la rosée s'est évaporée, le matin suivant elle revient humecter (la plante). Mais, quand l'homme, meurt, une fois qu'il est parti, quand revient-il ?"

0

La seconde strophe était ainsi conçue :

„Le Hao-li, de qui est-il la résidence? C'est là qu'on rassemble les âmes sans distinguer entre celles des sages et celles des ignorants. Pourquoi les démons et les sbires (des enfers) sont-ils si pressés à notre égard? La vie humaine ne peut

~~ pas rester en suspens un seul instant." ~n

   ig O A e   i ~ Idif

Plus tard, à l'époque de l'empereur Wou, Li Yen-nien en fit deux

mélodies distinctes; le hiai /ou servait à accompagner (dans leur dernière demeure) les rois, les ducs et les nobles; le hao li servait à accompagner les patriciens, les grands officiers et les hommes du peuple. On faisait chanter ces élégies aux gens qui traînient le cercueil et c'est pourquoi le peuple les appelait les élégies du traînage