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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0419 Le T'ai Chan : vol.1
泰山 : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / 419 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000293
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qu'elle fût critiquée et censurée ; telle fut la règle vraiment parfaite ! tels furent les sentiments vraiment parfaits !

Pour moi, j'ai succédé avec respect (à mon aïeul) et j'en fais l'objet de mes préoccupations constantes ; ses excellentes instructions, je les prends constamment pour modèle. Chaque fois que s'est présentée l'importante cérémonie de l'inspection au temps prescrit, j'ai accompli en personne le sacrifice dans le temple du Pic et en toute pureté je me suis appliqué au culte. Mais lorsqu'il s'est agi de monter sur la terrasse du sacrifice fong, de commémorer la chose (sur une stèle), etc., alors j'en ai longuement discuté et j'ai exposé mon avis ') ; c'est à cette occasion qu'on peut dire : à supposer que Yao et Caouen eussent survécu jusqu'à maintenant, ils n'auraient pu trouver un seul jour pour annoncer que leur oeuvre glorieuse était achevée 2); cette opinion ne serait probablement pas changée si on interrogeait tous les anciens souverains. Or les règles fautives, on ne peut pas ne pas les rejeter, tandisque les règles normales, on ne peut pas ne pas les mettre en pratique.

Un lettré inexpérimenté et de savoir borné a prétendu impudemment qu'on avait changé l'autel et l'aire pour y substituer d'une part le temple et d'autre part la statue 3) et il faisait soupçonner que ces pratiques étaient contraires à la règle. — Autrefois, à propos du fait que au pied de chacun des cinq pics on a élevé un temple, Wou

I) K'ien-long déclare donc qu'il s'est acquitté régulièrement de ses obligations religieuses envers le T'ai chan; mais il s'est refusé à remettre en honneur les cérémonies fong et chan qui lui paraissent peu orthodoxes.

  1. Quelque excellent que soit un souverain, l'ceuvre qu'il a à accomplir ne peut jamais être considérée comme achevée; il doit toujours faire de nouveaux efforts. Les cérémonies fong et chan, par lesquelles un empereur annonce au Ciel qu'il a pleinement réussi dans sa tâche, n'ont donc aucune raison d'être.

  2. Après avoir traité la question des sacrifices fong et chan, K'ien-long expose maintenant son avis dans le débat qui avait été soulevé de savoir si le temple et la statue du dieu du T'ai chan n'étaient pas des superfétations irrégulières et s'il ne convenait pas d'en revenir à l'autel et à l'aire qui seuls