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0252 Le T'ai Chan : vol.1
泰山 : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / 252 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000293
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furent incendiées; un décret ordonna alors de surseoir aux cérémonies fong et chan et annonça que, au jour (où elles auraient dû avoir lieu), on offrirait un sacrifice dans la banlieue méridionale.

Sous le règne de Tchen tsong, la première année ta-tchong siang-fou (ioo8 p.C.), douze cent quatre-vingt sept vieillards de l'arrondissement de Yen 1), parmi lesquels il y avait Lu Leang et d'autres et huit cent quarante-six lettrés, docteurs des diverses provinces, vinrent au palais présenter une pétition ; d'autre part, le conseiller Wang Tan, et d'autres, à la tête des fonctionnaires de tous rangs, des généraux et des capitaines de toutes les armées, des magistrats des arrondissements et des sous-préfectures, des (représentants) étrangers, des religieux bouddhistes et taoïstes et des vieillards formant une multitude de vingt-quatre mille trois cent soixante-dix personnes, adressèrent une requête au trône pour faire la même demande. Alors l'empereur rendit pour la première fois un décret pour annoncer que, dans le dixième mois de la présente année, il accomplirait la cérémonie sur le T'ai chan; il envoya des fonctionnaires annoncer cela au Ciel et à la Terre, au temple des ancêtres, aux dieux du sol et des moissons, au temple de T'ai yi 2), ainsi qu'aux temples funéraires de la capitale, aux montagnes et aux cours d'eau.

Par ordre impérial, la cour des sacrifices (t'ai-tch'ang), l'académie (han-lin) et l'administration des rites (li yuan) furent chargées de fixer minutieusement le cérémonial; le directeur du kiu-mi yuan, Wang K'in jo 3), et le ts'an tche

  1. Aujourd'hui, Yen-tcheou fou, dans la province de Chan-tong.

  2. Cf. p. 226, n. 2.

  3. C'est sous le nom de Wang K'in jo qu'est inscrite la monumentale encyclopédie Ts'ö fou ynan kouei (Song che, chap. CCVII, p. 7 v0), quoiqu'il n'ait sans doute été que le haut fonctionnaire présidant la commission de lettrés qui rédigea cet ouvrage. Son rôle dans l'affaire des sacrifices fong et chan n'est guère à son honneur et il paraît avoir abusé de la crédulité de Tchen tsong pour lui faire accepter les miracles les plus invraisemblables.