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Le T'ai Chan : vol.1 | |
泰山 : vol.1 |
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est l'opulente mère ')." A partir de ce moment, le culte du Ciel et de la Terre prend une importance prodigieuse; son dualisme naturiste qui embrasse tout l'univers apparaît comme l'expression suprême de la religion.
Cependant, à côté de ces divinités colossales qui éclipsent toutes les autres par leur éclat, continuent à subsister les antiques dieux du sol et des moissons et le temple ancestral, témoins des croyances les plus invétérées de la race. Ils représentent les sentiments primitifs du laboureur qui, dans sa rude tâche journalière, comptait sur l'appui surnaturel de ses ancêtres comme un enfant se confie en son père, et qui implorait la clémence du sol natal pour que des cataclysmes imprévus ne vinssent pas ruiner l'espoir de ses jeunes moissons. Ce 'culte local et familial est le substratum le plus profond de la pensée religieuse en Chine : rien n'est plus près des origines que le dieu du sol et le temple ancestral.
I) Wi —f , Ts'ien Han chou, chap. XXII, p. 8 v°, Sseu-ma
Ts'ien, trad. fr., t. III, p. 614.
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