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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0225 Le T'ai Chan : vol.1
泰山 : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / 225 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000293
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„sacrifice principal". En outre les „Discussions sur les rites" (Li louen) ') disent : „Le directeur de la cour des sacrifices „(t'ai-tch'anb) Ho Siun 2) dit à l'empereur : „Le bûcher „entassé était autrefois au Sud de l'autel; quand on brûlait „la victime qui avait été sacrifiée au Ciel, on se servait de „la moitié gauche d'un veau; dans le cérémonial des Han, „on se servait de la tête ; maintenant, au sacrifice kiao, on „se sert de neuf côtes. Le sacrificateur en chef offre les „côtes de la victime; l'invocateur en chef offre les pièces »de jade droites et rondes; tout cela est posé sur le bois »enflammé." Ce texte montre ce qui se passait au temps des Tsin 3) ; on voit d'ailleurs qu'il n'y est pas parlé du sacrifice au Ciel. Quant à ce qui y est dit que, d'après le cérémonial des Han, on se servait de la tête de la victime, il est à remarquer que la tête n'est point un objet susceptible d'être mis sur les étals sacrés. En outre, à la fin du sacrifice, mettre sur les étals les côtes de la moitié de droite (de la victime), c'est seulement le „(Principe des sens des) trois rituels" (qui le dit) ; Ho Siun dit au contraire qu'on se sert de la moitié de gauche de la victime qui a été sacrifiée au Ciel; il ajoute que, d'après le cérémonial actuel, on se sert de neuf côtes. Tout cela montre que ce dont on se sert lorsqu'on allume le bûcher n'est pas identique à ce qu'on met sur les étals. On voit par là que c'était dès le commencement du sacrifice qu'on brûlait séparément certains membres de la victime ; ce n'était point l'acte de brûler les restes du repas divin à la fin du sacrifice. Ainsi, les Tsin et les temps antérieurs continuaient à observer les rites de l'antiquité. Ce fut seulement à partir des Tcheou

I) Ouvrage en 307 chapitres composé par Ho Tch'eng-t'ien (ibid., p. 5 v°).

  1. Cet auteur est mentionné par le King tsi tche du Kieou T'ang chou (chap. XLVI, p. 5 r°) qui lui attribue différents ouvrages rituels relatifs aux vêtements de deuil.

  2. Ho Siun a donc dit vivre au temps de la dynastie Tsin.

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