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Le T'ai Chan : vol.1 | |
泰山 : vol.1 |
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étalage des écrits célestes 1) et avait fort estimé les prodiges de bon augure ; à cette époque, parmi les ministres de sa suite, il dut y en avoir qui, par flatterie, dirent encore que la foule des immortels était descendue sur le pic de l'Est et qu'ils y avaient rendu visibles leurs formes; c'est pourquoi l'„Eloge composé par l'empereur pour remercier de l'écrit céleste" parle du quartier des immortels sur le Leang-fou 2) et l'„Eloge de Celui qui développe la vie” parle du palais de la foule des immortels 3). On voit par là que ce sceau dut être sans doute un des objets dont on se servit lorsqu'on adressa des prières aux dieux en ce jour; quand on eut fini de s'en servir, conformément aux règles observées pour la cérémonie du lien d'or, on l'enterra dans la terre où il fut retrouvé plus tard par des hommes qui creusaient le sol.
„(La raison qui fit employer ce sceau) est exactement la même que celle qui fit employer pour sceller le coffre de pierre le sceau portant la suscription : »Dans tout l'empire on a rendu uniformes les caractères de l'écriture"; dans l'un et l'autre cas, l'idée était de magnifier le souverain et de vanter sa grandeur. Mais, si on prétend que (ce sceau) fut un objet dont on fit don, (on se trompe), car lorsque l'écrit céleste descendit sur le T'ai chan, on dut précisément se servir du sceau d'or portant la suscription : „Dans tout
l'empire on a rendu uniformes les caractères, de l'écriture", pour en faire don et le déposer sur le T'ai chan de manière
à attester éternellement l'état de prospérité où on se trouvait ; pourquoi aurait-il encore été. nécessaire de
i) Cf. p. 114.
Cf. p. 338, première ligne.
Cf. p. 346, ligne 7 où la leçon est
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et non
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