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Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 | |
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1 |
8 | ED. CHAVANNES. 362 |
'), il y eut un religieux qui résolut de faire une quête pour fondre la statue; cette nuit même, le ciel fit pleuvoir du cuivre, et, quand la statue fut achevée, tout le cuivre se trouva emplc yé sans
qu'il en manquât ou qu'il y en eflt de trop.
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Les deux stèles (sur lesquelles est gravé) le chant de la sagesse
absolue 2) =' pA , et les deux grands caractères «Capitale du
Buddha 3) $ ont été écrits de la propre main de
Yuan-hou H , religieux de ce temple; la manière dont il ma-
niait le pinceau était identique à la perfection 4) de Tchao Mong fou 5)
elle est . fort appréciée dans le monde; on raconte de (Yuan-)hou que son bras droit, depuis le coude jusqu'au poignet, était transparent comme du cristal de roche; ainsi l'excellence de son pinceau ne fut peut-être pas l'effet du hasard.
Les statues en or des trois saints 6) se trouvent dans la salle de
Kia-t`ing J ` , enfin le Kin che ts`ouei pien ajoute que cette Kouan-yin était
semblable â celle que le célèbre peintre Wou Tao-tseu avait représentée avec une taille fine
et des pieds nus ti A A - P ,PW ! ' ! 5 ; cette peinture de Wou
Tao-tseu paraît bien être celle dont le Musée de Louvre possède un estampage pris sur
une stèle qui la reproduisait (cf. roung pan, Série II, vol. V, 1904, p. 312).
Le Nan tchao ye che (trad. SAINSON, p. 79) relate deux récits différents dont l'un fixe la fonte de la statue â l'année 900, tandisque l'autre la reporte à la période tien pao (742-755).
fe . Le mot (cf. BUNYIU NANJIO, Catalogue, p. 196) traduit le terme
sanscrit abhisamaya qui désigne la connaissance absolue supérieure à la prajfia même. Cf. LA VALLÉE POUSSIN, Matériaux, p. 280, ligne 7 et p. 281, ligne 12; SARAT CHANDRA DAS, Dice. tibétain-anglais, au mot rtogs-pa, expression mnon-par rtogs-pa. Ces indications me sont fournies par SYLVAIN LÉvI. — On trouvera, dans l'inscription de 1325 traduite plus
loin, le terme` «le fruit de la connaissance absolue». AP
Les deux mots fo tou «capitale du Buddha» étaient écrits en caractères de grandes
dimensions sur un panneau en bois (cf. p. 360, ligne 6); ils indiquaient que le
temple Tcheong-cheng pouvait être considéré comme la résidence du Buddha.
Littéralement : la samâdhi
Nous aurons plus d'une fois l'occasion de citer dans cet article le nom du célèbre calligraphe Tchao Mong-fou (1254-1322).
Les trois saints En sont (d'après le dictionnaire a au
mot et â l'expression $llt) : le Buddha Vairocana, Samantabhadra
Bodhisattva et Mafijuçri Bodhisattva.
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