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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0048 Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1
Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 / 48 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000290
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40   ED. CHAVANNES.   394

«Notre édit 1). Ecrit lorsque Nous étions à K`ai-p`ing fou 2), le vingt-huitième jour du sixième mois de l'année de la poule (1261)».

Après cet édit de 1261, une vingtaine d'années s'écoulent sans que nous entendions parler de difficultés entre les deux sectes opposées. En 1280 cependant un nouveau conflit éclata. Les Taoïstes

du temple Teh' ang-tch`ouen    allumèrent dans leurs propres
bâtiments un incendie pour faire croire qu'un Maître bouddhiste

fanommé Kouang-yuan   g-4 était l'auteur de ce forfait 3).
Mais leur machination fut découverte et des peines sévères les atteignirent: deux d'entre eux furent mis à mort; un autre eut les oreilles et le nez coupés; six furent exilés à une frontière lointaine; trois furent bannis. Nous possédons le rapport officiel du tchongchou-cheng (68 mois de la 17° année tche-yuan) qui prononce ces châtiments, car on eut soin de le graver sur pierre pour le rendre public 4). En outre les Taoïstes durent payer aux Bouddhistes le prix de 3900 che de riz, suivant l'estimation fort exagérée qu'ils avaient faite eux-mêmes des dégats causés par le feu, lorsqu'ils espéraient bien que leurs ennemis seraient condamnés à les indemniser 5).

Cette fâcheuse affaire attira de nouveau l'attention des pouvoirs publics sur les livres proscrits que détenaient encore les Taoïstes. Une première enquête faite dans le neuvième mois de l'année 1281 révéla que le mal était plus grand qu'on ne le supposait; une commission spéciale fut aussitôt nommée pour examiner les écrits suspects; elle les jugea pleins de mensonges; enfin des délégués

  1. Cf. p. 393, n. 2.

  2. K`ai ping fou JJ

plus fréquemment désignée par le surnom de Chang-tou   VS (cf. p. 383, n. 2, et
Yuan che, chap. LVIII, p. 3 r°).

  1. Pien wei lou, chap. V, p. 74 r°, dern. col., et p. 75 r°, col. 12.

  2. Pien wei lou, chap. V, p. 75 r° et v°.

  3. Pien moi lou, chap. V, p. 74 v°, col. 2.

est le nom de la ville qui, â partie de 1264, fut

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