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0032 Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1
Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 / 32 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000290
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OCR読み取り結果

 

24   ED. CHAVANNES.   . 378

«Lao kiun» 1). Nous avons institué une discussion contradictoire en un même lieu entre (l'abbé du temple Chao-lin) et l'Homme Véritable Li 2). L'Homme Véritable Li a dit: «Je n'ai absolument rien compris» 3). Maintenant, je charge Pou-tclie-eul d'être juge suprême 4); quand il y aura des hommes ayant fabriqué des livres faux ainsi que des planches pour les imprimer, qui que soient ces gens 5), qu'on les soumette i une enquête contra-

1) Dans les représentations qu'on faisait des trois religions en les symbolisant par Çâkyamuni Buddha, Lao tseu et Confucius, il était de règle que le Buddfia occupât la place d'honneur au centre; or les Taoïstes se permettaient de mettre Lao tseu au milieu et de faire du Buddha et de Lao tseu ses acolytes. Voyez plus loin l'édit N° VI.

. Il s'agit de Li Tche-tch`ang. On donnait aux docteurs taoïstes le

nom d'Homme Véritable parce que la prétention des Taoïstes était en effet de réaliser par l'union au Tao la parfaite essence de l'homme.

3)    :    :   * . Le mot 3k. «venir» est la marque du passé

(cf. p. 372, n. '2). Quant au mot .   «obtenir», il s'ajoute aux verbes exprimant une

perception de l'intelligence; ainsi, dans le Pien wei lou (Trip., éd. Jap., XXXVII, 11, p.

70 v°, dern. col.), on trouve la phrase:   , «je ne l'ai point entendu dire».

'l) Il doit y avoir ici une lacune dans le texte; il faut ajouter les deux mots    ,q ,

et lire: 4.   ~ A Alto i   ; on

phrase: t

Tff 5z ~~~►. *r~.-

comparez d'autres passages tels que ceux-ci: ?` y

A   L~3i   o (Pien wei Ion, Trip., éd. Jap., XXX VII,

11, p. 70 r°) «L'abbé (du temple) Chao-lin qui est le chef de tous les ho-chang, et l'Homme Véritable Tchang qui est le chef de tous les sien-cheng». On encore, clans une des pièces

traduites plus loin (N° VI) :    ,q4   9jj    . 4 tg

«L'Homme Véritable Tchang qui est le chef des sien-cheng» (le terme ii    sera ex-

trouvera plus loin la

et, dans un autre édit (N° V), on lit: Pour la construction de ces phrases,

-(3,4

pliqué dans la note suivante); ~` it*    _34

«L'abbé (du temple) Chao-lin qui est le chef des ho-chang». — Sur les

Mftt~ chargés de tout ce qui concerne la justice criminelle ee   J

voyez Yuan che, chap. LXXXV, p. 3 v°.

~ I►'J`

touan-che-kouan

Z

:;

4-q-* 1 &V ffpl~.

Cette phrase présente plusieurs particula-

rités que nous allons examiner successivement. En premier lieu, l'expression   -

«pas-choisir» est encore actuellement en usage pour signifier «sans distinction», «n'importe lequel». Dans les documents que nous étudions, nous trouverons des phrases telles que celles-ci :