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0091 Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1
Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 / 91 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000290
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431 INSCRIPTIONS ET PIÈCES DE CHANCELLERIE CHINOISES ETC.   77

vant ; quant à ses descendants, cela ne fait aucune différence. On ne peut être admis à ces fonctions (dans les kechik) qu'à la condition de jouir d'une extrême faveur et d'une extrême confiance. — Voici les noms des fonctions exercées par (les membres des) rie-sie (kechik) : ceux qui s'occupent de ce qui concerne les arcs, les flèches et les faucons sont appelés houo-

eul-tch`e, si pao•tch`e (chibeghotchi) et k`ie-lien-tch`e l ` 5E -4: `   1l

; ceux qui rédigent les ordonnances impériales sont appelés tcha-li-tch`e ceux qui s'occupent pour le Fils du Ciel des pièces de chancellerie sont appelés pi-tou-tch`e

J 1 El 4i (biticetehi «écrivain, secrétaire»; cf. QUATREMLHE, Hist. des Mongols de la Perse, p. 113, n. 53; ce sont les pithese Mandchous dont le nom est actuellement transcrit

pi-t`ie-che    y4 ); ceux qui font cuire et apprêtent (les mets) pour fournir aux

repas de l'empereur sont appelés po-eul-tch`e j.   , ceux qui aident l'empereur à

s'attacher son épée ainsi que son arc et ses flèches sont appelés gun-tou-tch`e

et k`ouo-touan-tch`e   , ceux qui gardent les portes sont appelés pa-la-ho-tch`e

AtJ l3 A;; ceux qui s'occupent du vin sont appelés ta-la-tch`e

(mot formé du mot darasoun, vin ou eau-de-vie); ceux qui dirigent les chars et les chevaux

sont appelés wou-la-tch`e J *J   et mo-louen-tch`e     eu   (moritchi, cavalier,

gardien de chevaux); ceux qui ont la charge de fournir dans le 'palais les vêtements sont

appelés sou•k`o-eul-fch`e `   5?.,   ceux qui gardent les chameaux sont appelés

rie-me-tch`e l   (temeghetchi = chamelier); ceux qui gardent les moutons sont
appelés Kouo-ni-tch`e ~ fie 5J!` (gounitchi=berger); ceux qui arrêtent les voleurs sont

appelés hou-la-han-tch`e   ~ eJ y * ; ceux qui jouent de la musique sont appelés

hou-eul-tch`e

114 Ms Ai . En

outre, on donne à ceux qui sont fidèles et braves le

nom de pa-ton-lou   ,   (bagatour, héros, vaillant; ce mot a passé en Mandchou,

et, aujourd'hui encore, le titre de pa-t`ou-lou

pp~~ a ~ l.~

batorou est une distinction

honorifique; cf. MAYERS, Chinese Government, no 465). Aux hommes dont la bravoure

et l'audace sont sans rivales, on donne le nom de pa-ton   (baton, fort, ferme).

Ainsi leurs noms et leurs catégories ne sont pas uniformes. Cependant tous sont des gens qui sont aux côtés du Fils du Ciel pour s'acquitter des diverses tâches, pour le servir et le suivre et pour s'occuper de ses affaires personnelles. Leur alternance dans le service obéit aux mêmes règles que celles des quatre Pie-sie (kechik) et ils sont sous l'autorité des chefs des knie-sie (kechik). — Pour ce qui est des hommes qui font le

métier de gardes du corps, on les appelle Pie-sie-tai ,   aJ (c'est-à-dire que les

membres des kechik, qui n'ont pas quelqu'une des attributions mentionnées plus haut et qui sont simples gardes du corps, sont appelés keie-sie-tai; on trouve ailleurs les formes

Pie-sie-t`ait   [Yuan ehe, chap. LXXXVIl, p. 3 ro] et k`ie-sie-fan ~~tfi-

[Yuan che, chap. LXXXV, p. 3 vo]; cette dernière leçon semble prouver qu'il faut lire, dans le texte de Marco Polo, Quesitan, et non Keshican, comme le propose YULE [Marco Polo, t. I, p. 379-380]; d'ailleurs la forme en tan, aussi bien que la forme en can, est difficile à expliquer, car le vrai terme mongol est kechiktchi ; on ne peut guère supposer, comme le fait YULE, que nous avons affaire ici à un pluriel persan en dn : après avoir