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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0021 Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1
Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 / 21 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000290
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367 INSCRIPTIONS ET PIECES DE CHANCELLERIE CHINOISES ETC.   13

qu'ils se prolongèrent dans la suite pendant plusieurs années, enfin que les plus redoutables adversaires des bouddhistes étaient, non les chrétiens et les musulmans, mais les taoïstes qui ne sont même pas mentionnés par Guillaume de Rubrouck. Nous pouvons nous faire une idée plus exacte des péripéties de ces querelles en recourant aux sources chinoises, et principalement au Pien wei lou ou «Exposé de la réfutation des faussetés», ouvrage qui fut composé sur ordre impérial eu 1291 par le religieux Siang-mai i

afin de commémorer la défaite des docteurs taoïstes.').

Pour trouver l'origine des débats entre bouddhistes et taoïstes, il faut remonter jusqu'à l'époque de Tchinghiz khan. On sait de quelle faveur jouit auprès du fondateur de la puissance mongole le fameux taoïste Tchang-tch'ouen- 44, 2). Son nom laïque était K'ieou Tchou-ki ~, fg ft et son appellation Tong-mi "W;

;

il était originaire de la sous-préfecture de Ts`i-hia    , qui dé-

pend de la préfecture de Teng-tcheou   344 , dans la province de
Chan-tong 3). En 1220, il fut invité à se rendre auprès de Tchinghiz khan qui était alors dans le pays des Naïmans, sur les bords de 1'Irtych; mais, quand Tcli`anq-tch'ouen se fut mis en route, Tchinghiz avait été emporté par l'irrésistible élan de ses conquêtes au-delà de l'Oxus, et ce fut seulement près de l'Hindoukouch que le voyageur put enfin le rejoindre, en Mai 1222. Après être retourné h Samarkand pour y passer la saison chaude, Tchang-tch`ouen se rendit encore une fois, en Septembre 1222, auprès de Tchinghiz au sud de l'Oxus; il l'accompagna dans ses divers déplacements jusqu'en Avril 1223. Puis il se sépara de lui pour retourner en Chine; il

  1. Cet ouvrage se trouve dans le Tripitaka Chinois, édition Japonaise, vol. XXXVII, fasc. 11, p. 54 v°-78 r°. Les citations que j'en fais se réfèrent â la pagination de cette édition.

  2. Le récit du voyage de Tchang-tch`ouen occupe les pages 35-108 dans le premier volume des Mediaeval Researches de BREISCHNEIDER.

  3. Pien wei lou, chap. III, p. 66 v°, col. 13.