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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0072 Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1
Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 / 72 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000290
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(i2

D. CHAV ANNES.   416

lui-même qu'Oeldjaïtou khan. La seconde inscription de la sous-préfecture de Lin est un édit rendu en faveur des temples boud-

dhistes Pao-yen   et rai-p'ing   , en l'année du boeuf
qui doit être l'année 1313, puisque l'empereur cite comme le dernier de ses prédécesseurs Kuluk khan, et doit donc être lui-même Bouyantou khan, l'auteur des édits de 1311 et de 1314. Une troisième inscription, de l'année 1341, nous a conservé l'édit qui

fut accordé au temple taoïste Yang-t'aij    , dans le Ho-nan.
Quelque répandus qu'aient été ces édits, on n'en a pu jusqu'ici étudier qu'un seul dont on eût la rédaction en Chinois; c'est l'édit

de 1314. Mais ce texte chinois a rebuté par ses obscurités les sino-

logues qui se sont contentés d'accepter la traduction faite d'après   tl

le texte mongol, et qui ne se sont servis du chinois que pour lire   It

les noms de lieu mentionnés dans l'édit. D'où provient la difficulté   I

exceptionnelle qu'on éprouve à comprendre ce texte chinois? «La

version chinoise qui accompagne l'inscription mongole, dit WYLIE 1),   111
est d'un style tout particulier de composition, et paraît être un spécimen de la langue chinoise parlée à cette époque». DEVÉRIA 2) écrivait de son côté: «Pauthier n'a pas publié la partie chinoise de ce monument; elle est certainement l'oeuvre d'un scribe peu lettré; son style est parfois si peu correct, que, sans le secours de

l'original mongol, certains passages fussent restés inintelligibles». Ainsi, ces deux savants sont d'accord pour déclarer que le texte

mongol est l'original et que le texte chinois est la version; mais, tandis que pour WYLIE le texte chinois est un spécimen de la langue parlée à l'époque des Yuan, pour DEVÉRIA il est l'oeuvre incorrecte d'un illettré.

L'opinion de DEVÉRIA doit être rejetée; en effet l'édit chinois de 1314 (n° X) n'est pas unique en son genre; non seulement il

  1. Journ. As., Mai 1862, p. 468.

  2. .7ourn. As., Nov.-Die. 1896, p. 396.