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0051 Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1
Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 / 51 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000290
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397 INSCRIPTIONS ET PIÈCES DE CHANCELLERIE CHINOISES ETC.   43

yu-che-t`ai, et, dans tous les districts, aux sivan-wei-sseu, aux ngantch`a-sseu, aux fonctionnaires ta-fou-Voua-tch`e (darougha) 1) qui gouvernent le peuple, aux fonctionnaires qui gouvernent l'armée, les courriers de la poste 2) et les artisans, ainsi qu'à la multitude des sien-chenq (religieux taoïstes) :

  1. Cf. p. 389, n. 1.

  2. lj A . Le Yuan de consacre plusieurs pages (chap. CI, p. 1 et suiv.) h l'organisation des postes dans l'empire mongol-chinois; les postes faisaient partie du système militaire et c'est pourquoi elles sont étudiées par le Yuan che dans le quatrième des cha-

pitres consacrés û la guerre ; les courriers sont appelés lb JJ ` , par l'adjonction au mot tehan du suffixe tchi qui indique en mongol les noms de métier (cf. p. 389, n. 1); quant

au mot khan lj , qui s'est conservé jusqu'â nos jours en Chinois avec le sens de „relais postal., il me paraît • être la transcription de l'ancien mot mongol elain désignant un courrier; aujourd'hui, on dit elt. i, mais la partie mongole de l'inscription de 1314 prouve que ce mot comportait autrefois un n final (cf. W. BANG, dans Journ. As., Juillet-Aoflt 1896, p. 114); d'autre part, la chute de la syllabe initiale et n'a rien d'extraordinaire si l'on se rappelle les exemples analogues qu'on trouve dans les anciennes transcriptions chinoises de mots turcs (Che-tien-mi=lstämi; Che-ti-hen=Ischtîkhan). Sans entrer dans le détail de l'organisation postale dans les diverses parties de l'empire, nous traduisons ici le premier paragraphe du chap. CI du Yuan che qui indique quelles étaient les dispositions

générales relatives aux postes: «Dans les institutions des Yuan, tchan-tcli`e qj   est

le nom qui traduit le terme „courrier â chevale,   (Ces courriers) servaient

1L

faire pénétrer (jusqu'â l'Empereur) les nouvelles (ppt. les sentiments) des frontières, et 'a répandre (dans l'empire) les ordres (du souverain). C'est ce que les anciens exprimaient en

disant: „Transmettre les ordres par courriers ordinaires et courriers rapides„ lut g (Mencius, H, a, 1, § 12). I1 n'y a rien de plus important que cela. D'une

manière générale, les courriers, s'ils vont par terre, se servent de chevaux, ou de boeufs, ou d'ânes, ou de chars, et, s'ils vont par eau, se servent de barques. L'écrit scellé de courrier â cheval (c'est-à-dire la patente impériale attestant leur qualité de courrier officiel)

qu'on leur donne est ce qu'on appelle „l'édit impérial relatif aux chevaux de poste„

4%   ; lorsqu'il y a quelque affaire militaire pressante, ils ont encore pour les

accréditer un insigne rond en or portant une inscription; (l'insigne) en argent portant une inscription est moins important. A la capitale, le soin de (ces insignes) est confié au palais impérial; dans les provinces, ce sont les fonctionnaires supérieurs de l'empire qui» en ont la

disposition. Parmi les officiers (de l'administration des postes), il y a les yi ling

et les t`i-ling   . ; en outre, on a établi des ro-t`o-ho-souen   irk    

(peut-être ce mot a-t-il la même racine que le mot todotkhaktchi = explicateur) dans les lieux les plus importants pour s'occuper de discerner et d'interroger ,(dans un autre

endroit, chap. LXXXVIII, p. 7 v°, on lit:   njt 1   et

„on établit des t`o-t`o-ho-souen pour discerner les fraudes"). Tous (ces fonctionnaires) dépen-