国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0024 Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1
Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 / 24 ページ(カラー画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000290
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

16   ED. CHAVANNES.   370

les exempte des réquisitions et des taxes. En-dehors (de ces gens-là), les hommes qui se prétendraient faussement sortis du monde et qui par cette vaine raison ') s'arrogeraient indûment (le droit d'être exemptés des) réquisitions 2), on les dénoncera aux magistrats qui les puniront 3). Ceux qui président aux décisions judiciaires, quand ils auront reçu (ces instructions) ainsi conçues, ne devront ni s'en écarter, ni commettre des fautes 4). Ce certificat ainsi délivré 5) doit parvenir à destination afin qu'on en fasse usage 6). Qu'on le remette aux disciples du Solitaire divin Keieou pour qu'ils l'aient en leur possession 7). — Ce certificat fera que les hommes qui dépendent du solitaire divin K`ieou, qui sont des gens sortis du monde, et qui avec austérité dirigent 8) les temples, soient entièrement

  1.  Le mot g% signifie proprement «ombre»; il désigne ici un vain prétexte.

  2.  i «faire une usurpation en ce qui concerne les réquisitions»; c'est-à-   i.

dire s'en affranchir indûment. — Sur a _ 'J et   _ pl; cf. p. 369, n. 1 et 2.

  1.  C'est cette phrase de l'édit de Tchinghiz khan ,qui permit aux Taoïstes d'opprimer.   !d
    les Bouddhistes, lesquels d'ailleurs surent bien se venger.

  2.          g   . La formule   «qu'on ne s'en écarte pas» est encore
    aujourd'hui d'un usage constant à la fin des édits impériaux.

  3.  Le motp «donner», c'est-à-dire délivrer une pièce officielle, se retrouve souvent aujourd'hui à la fin de diverses proclamations (cf. S. COUVREUR, Choix de documents, p. 40). zi

  1.  ~l;q JJ )14 4. Comparez les formules actuelles: HA «lettre officielle qui doit parvenir à destination », «proclamation officielle qui doit parvenir à destination».

  2.  De même maintenant, à la fin d'un passeport, on pourra lire une formule telle

que celle-ci:   j ri ~i fr   '~

O O O   «Le passeport ci-dessus est accordé (à M. un

tel) pour qu'il l'ait en sa possession». — Au lieu des mots j,   nous trouverons

dans plusieurs édits (nO' IX, X, XIII) les mots   ies qui en sont l'équivalent.

  1.  it 9 T pz   a j .. L'expression /fi   est empruntée au
    Bouddhisme; elle avait à l'origine un sens théologique. Voici une des définitions qu'on

trouve dans le dictionnaire   It   A. : «L'expression ft t# signifie que la
Loi parfaite occupe une place souveraine et peut être le dominateur suprême de tous les trailokyas. Dans l'univers, tout ce qu'il y a de lois triomphantes (c'est-à-dire tous les êtres et toutes les choses qui prospèrent) sont affermies et soutenues par cette sagesse. Elle fait qu'elles ne sont pas détruites et c'est ce qu'exprime le mot lt ; elle les aide â être et

~

i0