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0099 Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1
Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 / 99 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000290
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437 INSCRIPTIONS ET PIECES DE CHANCELLERIE CHINOISES ETC.   83

5. Edit et rapports relatifs à la refonte de l'ouvrage
intitulé «Règles pures du Po-tchang».

Au Nord-Ouest de la sous-préfecture de Fong-sin   (dépen-

dant de la préfecture de Nan-tch'ang   , prov. de Kiang-si) se

trouve la montagne Po-tchang   t. C'est là que, dans le temple

Cheou-che,g *le , résida, à l'époque des Tang, le maître du

dhyana [louai-hai `   j j    (749-814)1), qu'on désigne sou-

vent aussi par son nom posthume de Kio-tchao   N. Il rédigea,
à l'usage des religieux tout un corps de prescriptions qui furent connues sous le nom de «Règles pures du Po-tchanq», t, 2). Cet ouvrage fut souvent réimprimé et nous avons les préfaces des éditions de 1004, de 1103, de 1274, de 1311, de 1336 et de 1442 3). C'est sur l'édition de 1336 que nous nous arrêterons, car c'est elle qui nous a valu la conservation des documents officiels que nous allons étudier.

  1. Les renseignements sur Houai-hai se trouvent dans l'inscription de l'année 818

composée en son honneur par Tchen Hiu   ; l'édition japonaise du Tripitaka (vol.

XXXIV, fasc. 10, p. 63 v°-64 r°) a reproduit ce texte â la fin des «Règles pures du Po-tchanq»; elle le fait suivre du texte de la stèle composée en 1336 par Sie Hi-sseu

lem.   (cf. p. 434, n. 1), puis des diverses préfaces des éditions que nous énumérons

plus loin ; parmi ces préfaces, celle de 1004 est l'oeuvre du célèbre lettré Yang Yi   e s

(GILEs, Biographical Dict., n° 2387), et celle de 1336 est due elle aussi â un lettré bien

connu, Ngeou-yang Hinan (G   , (GILEs, Biographical Diet., n° 1593). Après la

préface de 1336, on lira encore une note écrite en 1338 par le religieux Tö-houei

celui-là même qui avait été chargé en 1335 par Oukhagatou khan de rédiger à nouveau les «Règles pures du Po-tchany». D'autre part, en tête de cet ouvrage, le Tripitaka japo-

nais a placé la requête présentée en 1442 à l'empereur Ying-tsong   , de la dynastie

Ming, par le président du ministère des rites, au sujet d'une réimpression de ce traité de discipline ecclésiastique chinoise; cette requête est immédiatement suivie des pièces officielles de 1335 et 1336 que nous allons traduire.

  1. Trip., éd. Jap., vol. XXXIV, fasc. 10, p. 15 r°-66 r°. — Cf. BUNYIU NANnIO, Catalogue, n° 1642.

  2. Trip., éd..7ap., vol. XXXIV, fast. 10, p. 64 v°-65 v° et p. 15 r° et v°.6

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