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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0027 Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1
Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 / 27 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000290
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373 INSCRIPTIONS ET PIÈCES DE CHANCELLERIE CHINOISES ETC.   19

Il pouvait donc prétendre à régenter les bouddhistes aussi bien que ses propres coreligionnaires. C'est ce qu'il ne tarda pas à tenter de faire. Dès qu'il fut à Péking, il envoya dans toutes les villes des émissaires avec un imposant cortège afin d'obtenir l'obédience des moines et des nonnes bouddhistes '). Plusieurs des temples de Çhkyamuni furent désaffectés pour être consacrés aux divinités ou aux saints du taoïsme. Les Bouddhistes prirent Tchang-tcheouen en exécration, et, lorsqu'il mourut de la dyssenterie, le neuvième jour du septième mois de l'année 1227, ils se vengèrent de lui par cette grossière épigramme: 2)

«Son corps n'est plus qu'une poignée d'os maigres; — en un matin, le printemps perpétuel s'est mué en automne; 3)

Au milieu de l'urine et couvert d'excréments, il est mort dans les latrines; — un courant taoïste est devenu deux courants taoïstes» 4). Après la mort de Tchang-tch'ouen, et après celle de Tchinghiz

qui survint la même année (1227), les taoïstes continuèrent les hostilités contre les bouddhistes. Mais, s'ils purent encore leur en-

lever des bâtiments ou des terres, et substituer en plusieurs endroits

la statue de Lao-tseu à celle du Buddha, il semble bien du moins que les empereurs Mongols, successeurs de Tchinghiz, aient appris

assez vite à faire la distinction entre les deux sectes rivales et n'aient plus laissé l'une d'elles à la merci de l'autre. Dès la première année de son règne, en 1251, Mangou khan mit sur le

  1.  fk a `   f   , ~1 (Pien wei Lou, chap. HII, p. 67 r°, col. 4).

  2.  Pien wei Lou, chap. III, p. 67 r°, col. 13-14.

  3.  Jeu de mots sur le nom de Tch`ang-tch`ouen qui signifie «Printemps perpétuel».

  4.         '   4   ` (~ . L'expression « 'g désigne un homme qui

est dans le courant du tao, c'est-â-dire un taoïste (ainsi   A ►fil   dans l'inscription

101,

col. 5-6, p. 65 v°, col. 5) ; mais, en même temps, comme le terme «courant» peut s'appliquer â la dyssenterie, on dira que le courant du tao, c'est-à-dire Tch`ang-tch`ouen, est devenu deux courants du tao, â savoir lui-même et sa dyssenterie.

de 1285 correspond l

dans l'édit de 1281; Pien wei Lou, p. 74 v°,

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