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Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 | |
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1 |
78 | ED. CHAVANNES. | 432 |
eul-tch`e Ma-tcha-eul-t'ai 1), le t'ai fou Wang-kia-nou 2), le yuan-che Lo-kouo, les tien-tcliong 1`ran-hou-li 3) et Ho-li-tai étant présents 4), — des fonctionnaires de notre département, a savoir le p'ing-tchang Sa-ti 5),
formé le mot kechik-tchi, «on pourrait y ajouter, m'écrit M. Cr.. HUART, le suffixe du pluriel des êtres animés et dire kechik-tchi-dn, comme on dit top-tclii-an «des artilleurs» (de top «canon», en turc) ; mais kechik-in ne me paraît pas possible »). (Les Vie-sie-tai) eux aussi alternent tous les trois jours pour monter la garde. Au début, leur nombre était fort restreint ; mais, dans la suite, il s'augmenta et atteignit le chiffre de quatorze mille hommes liV1arco Polo dit que, de son temps, il y avait douze mille Quesitan). Si on les considère en les comparant à ce qui existait dans les anciens règlements (c'est-à-dire dans les règlements des dynasties chinoises antérieures aux Mongols), ils sont analogues aux soldats du palais du Fils du Ciel. En temps de paix, chacun d'eux vaque à ses fonctions pour fournir aux besoins de la garde et du palais ; en temps • de guerre, c'est le Fils du Ciel seul qui désigne à quoi on les emploie. Ils jouissent d'une plus grande faveur et
d'une plus grande confiance que les diverses troupes de gardes dépendant du tch'ou-mi (-yuan) il
p (IR ). — En ce qui concerne les quatre (groupes de) keie-sie-tai, depuis l'épo-
que de T'ai-tsou (Tchinghiz khan), les empereurs qui se sont succédé n'ont jamais renoncé
à leur garde, quelle qu'ait été leur résidence ( 2 ordo; cf. p. 381, n. 2); c'est
pourquoi sous chaque règne il y eut les Fie-sie (kechik) de ce règne, et quand on en fait le compte total, on voit que leur nombre se multiplia fort. Ce qu'on leur donnait annuellement en assignats et en pièces de soie se chiffrait chaque fois par myriades et centaines de mille ; ce fut une source d'épuisement considérable dans les dépenses du Gouver-
nement». — Dans les expressions que nous avons citées au début de cette note : kechik de 7.
Tou-lien t'ie mou-eul, kechik d'A-tch'a-tch'e, kechik de Yue-hai, il est vraisemblable que id
Tou-lien T`ie-mou-eul, d-tch`a-tch'e et Yue-hai sont les noms des chefs respectifs des kechik d!
mentionnés. i!
Dans le chap. CXI, p. 1 v°, du Yuan che, 1Vlà-tcha•eul-t'ai JIt *L .t ...4 III
est mentionné comme ayant eu le titre de t'ai-che 0, de 1340 h 1348. — DansIl
la note précédente (p. 431, lignes 17-18), on a vu que le terme de sou-k'o-eul-tch'e désignait les membres des kechik qui s'occupaient des fournitures de vêtements destinés au palais.
Wang-kia-nou e'1 At 7~ eut le titre de t'ai fou t 'f en 1354, et celui
de t'ai-che t de 1355 à 1358 et de 1361 à 1363 (Yuan che, chap. CXI, p. 2 ii
r° et v°). ii
Nan-hou-li pj T était un membre de la famille impériale
(Yuan che, chap. XXXIX, p. 3 r°). Il eut le titre de roi de Pin c + (Yuan che, im
chap. CVII, p. 7 v°). 9(
/-
5K. Dans le pièce n° XV, ces mots sont remplacés par le mot «en ~tl
présence de», placé en tête de l'énumération. il
Sa-ti 1 eut le titre de p'ing-tchang-tchang-che g . de 1333
h 1335 (Yuan che, chap. CXIII, p. 1 r° et v°).
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