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Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 | |
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1 |
76 | ND. CHAVANNES. 430 |
la salle Hien-ning derrière le pavillon Y en-tele ouen, — le sou-1c' o-
238, n. 8; Estat de la Perse en 1660, par le P. RAPHAFL DU MANS, éd. Schefer, p. 25; CHARDIN, Voyage en Perse, t. II, p. 229 et 243, etc.). Mais je crois utile de ,traduire ici intégralement la notice du Yuan the (chap. XCIX, p. I r°-2 r°) sur les k`ie-sie : «Les
quatre Pie-sie (kechik) EgjiJ. . - Les quatre illustres sujets de rai-tsou (Tchinghiz
khan), (à savoir) Po-eul-hou t'e+p (Bourgoul), Po-eul-chou t , (Bour-
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goudji), Mou-houa-li ~ =i–• (Moukouli) et Tch`e-lao-wen (Tchilaocan)
étaient surnommés par leurs contemporains to-li pan k`iu-lu |
(durben kuluk), ce qui signifie «les Quatre vaillants». rai-tsou (Tchinghiz khan) ordonna qu'ils auraient et transmettraient à leurs descendants le commandement des k`ie•sie. K`ie-sie signifie les gardes qui sont de service à tour de rôle. D'une manière générale, ces gardes alternent une fois tous les trois jours. Les jours chen, yeou et siu, c'était Po-eul-hou (Bourgoal) qui commandait; c'est le premier Fie-sie (kechik) qui n'est autre que le ye-k`o k`ie-sie (yeke kechik); Po-eul-hou (Bourgoul) étant mort prématurément, T`ai-tsou (Tchinghiz khan)
ordonna qu'il fût remplacé par (le chef de) la tribu Pie-sou 5l1 ` HH , lequel n'était
point au nombre des Quatre vaillants, sujets illustres ; c'est pourquoi ?ai-tsou (Tcbinghiz khan) imposa son propre nom au commandement (de ce kechik) ; et en effet l'expression ye-k`o (yeke = grand, suprême) signifie que le Fils du Ciel lui-même commande (ce kechik). Les jours hai, tseu et tch`eou, c'était Po-eul-chou (Bourgoudji) qui commandait; c'est le second k`ie-sie (kechik). Les jours yin, mao et tchen, c'était Mou-houa-li (Moukouli; qui commandait ; c'est le troisième k`ie-sie (kechik). Les jours sseu, wou et wei, c'était Tch`e-lao-wen (Tchilaocan) qui commandait; c'est le quatrième keie-sie (kechik) ; la postérité de T ch`elao-wen (Tchilaocan) s'étant interrompue, ce fut toujours le conseiller de droite qui eut le commandement (de ce kechik). — Les descendants des chefs des k`ie-sie (kechik`, soit parce qu'ils jouissent de l'amitié et de la confiance du Fils du Ciel, soit parce qu'ils sont recommandés par les conseillers d'état, soit parce qu'ils y ont droit par leur rang (c'est-à-dire quand ils sont les aînés), sont investis de ces fonctions (c'est-à-dire deviennent membres des kechik) pour monter la garde à tour de rôle; quelque inférieur que soit leur titre officiel, on n'en tient pas compte (c'est-à-dire que, pour être nommé membre des kechik, il n'est pas nécessaire d'être un fonctionnaire de haut grade ; on ne tient compte, dans ces nominations, que de considérations personnelles). Quand ils sont devenus vieux et qu'ils ont été longtemps (ah service) on les élève au rang de fonctionnaires du premier degré. — Quant aux chefs des quatre k`ie-sie (kechik), le Fils du Ciel nomme parfois ses grands ministres à la direction générale (des kechik) ; mais cela n'est pas constant. — Les gens qui sont admis à participer aux fonctions des Pie-sie (kechik) et qui demeurent dans le palais auprès du souverain se partagent les attributions relatives aux coiffures et aux vêtements, aux arcs et aux flèches, au boire et an manger, aux écritures officielles, aux chars et aux chevaux, aux baraquements et aux tentes, aux magasins et aux trésors, à la médeCine et à la pharmacie, à la divination et aux invocations; et tous vaquent à ces occupations de père en fils. Même, lorsqu'il arrive que quelqu'un d'entre eux, à cause de ses ta-
lents, reçoit une charge, est investi d'un commandement officiel, et parvient au faîte des Vi
honneurs, le jour où il se retire, il va au palais et y reprend ses fonctions comme aupara-
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