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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0035 Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1
Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 / 35 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000290
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381 INSCRIPTIONS ET PIÈCES DE CHANCELLERIE CHINOISES ETC.   27

En vertu du mandat qui lui était conféré par ce décret, Poutche-eul ordonna que trente-sept propriétés froncières fussent rendues au Bouddhistes. Mais les Taoïstes, loin de se soumettre, propagèrent un faux édit impérial qui consacrait leurs usurpations 1).

En 1256, le sixième jour du septième mois, les plus notables parmi les religieux bouddhistes se réunirent en foule à la Sira ordo,

au Sud de Karakorum t,,,    z   ri j ! g 2). Mangou
khan leur fit très bon visage. Les Taoïstes évitèrent d'assister aux assemblées qui se tinrent alors et qui se prolongèrent jusqu'au dixième 41 jour du neuvième mois; leur abstention fut interprétée comme un aveu

r1      d'impuissance. C'est alors que Mangou khan, reprenant en la modifiant
la comparaison dont il s'était servi en présence de Guillaume de Rubrouck, reconnut la supériorité du Bouddhisme en ces termes 3);

  1. Pien wei lou, ch. III, p. 69 r°, col. 18-20.

  2. Pien wei ion, ch. III, p. 69 v°, col. 2. — L'équivalence du mot mongol Ordo et

du terme chinois hing-kong nous

TcJi`ang-tch`ouen ~ j ' ~ 77i

Researches, t. I, p. 58, n. 137). —

est formellement attestée dans la relation du voyage de

p11 ` - f (cf. BRETSCHNEIDER, Mediaeval

Sira est un mot mongol qui signifie «jaune». Sira ordo,

c'est donc la résidence impériale jaune. — C'est è, la S'ira ordo que s'était rendu en 1246 Jean du Plan de Carpin, et ce voyageur nous apprend qu'elle se trouvait â une demi-journée de Karakorum: «... unde ibidem villae non sunt, nec aliquae civitates, exceptê un& quae dicitur satis bona, quae Caracoron nominatur; nos autem non vidimus illam, sed fuimus propè ad dimidiam dietam cùm apud Syram ordam essemus, quae curia major est Imperatoris eorum» (éd. d'Avezac, p. 608-609; cf. p. 757). Du texte chinois que nous citons, il résulte que la demi-journée de route qui séparait la Sira ordo de Karakorum doit être comptée au sud de cette ville; il faut donc renoncer définitivement â la placer â 22 lieues au sud de Kiachta, comme le proposait D'OHSSON (Hist. des Mongols, t. II, p. 84, n. 2; cf. RoexHlr.L, The journey of Friar W. of Rubrucic, p. 22, n. 1).

3) Pien wei lou, eh. III, p. 70 r°, col. 4-5 : A / V /   p9

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— Ce texte a été signalé pour la

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t. I

première fois par PALLADIIJS, Traces of Christianity in Mongolia and China in the XIIIth century (Chinese Recorder, vol. VI, p. 105).