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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0112 Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1
Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 / 112 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000290
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96   ED. CtiAVANNEi3.   4

T`ai-sianq, poursuivi par les Mongols, fut fait prisonnier à Yao tcheou

oL J+1 ; on le décapita pour que son exemple servît de leçon. Cependant

Touan Hing-tclie, plus heureux, avait réussi à se réfugier dans sa seconde

capitale, la ville de Chan-chan   ri , qui devait se trouver au Sud-
Ouest du lac 'de Tien ÿ; , iâ 1). Koubilaï chargea son général Uuriangkadaï de terminer la pacification et :quitte le fun-nan pour retourner

dans le Nord. En 1254, Ouriangkadaï prit Chan-chan   ; il
assiégea ensuite avec vigueur Ya-tch`e ty 4i , capitale des Man noirs (auj. fun-nan fou), conquit cette ville, et s'empara peu après de Touan Hing-tche qu'il envoya captif à l'Empereur 2). La clémence du souverain pardonna au • roi de Ta-li qui put rentrer dans son pays avec le titre de maharaja 3) et qui fut chargé de gouverner ses anciens états sous la surveillance de ses vainqueurs; les Mongols n'eurent pas désormais d'auxiliaire plus dévoué.

Ces événements avaient fort inquiété la dynastie chinoise des Song4); elle redouta de se voir attaquée de flanc par l'Ouest, en même temps qu'elle aurait à tenir tête aux Mongols sur sa frontière du Nord; elle songea donc à se prémunir contre une attaque qui viendrait

  • du fun-nan; c'est pour cette raison que le gouverneur de Yi tcheou e. 3+1 reçut l'ordre de mettre en état de défense la ville dont

  1. Pour Chan-chan, nous nous trouvons en présence de deux identifications : le Tien hi (chap. I, 1, p. 9 v° et 10 r°) l'identifie avec la ville même de Yun-nan fou; le Nan tchao

ye che (trad. SAINSON, p. 17) place (Chan-chan à . Ping-ling hiang   au Nord

de Kouen-yang tcheou .L I / hl . Cette seconde opinion me paraît préférable; il ré-

sulte en effet d'un passage de la biographie d'Ouriangkadaï (Yuan che, chap. CXXI) que

Chan chan est distinct çle Ya-tch`e   D(r car • Ouriangkadaï commença par prendre

Chan-chan, et fit ensuite le siège de Ya-tch`e; or Ya-tch`e, le Yachi de Marco Polo, doit être Yun-nan fou, comme l'a établi YutE; il es; donc nécessaire de placer Chan-chan ailleurs, et c'est ce que nous permet de faire le .Nan tchao je che qui met Chan-chan vers le Sud-Ouest du lac de Tien (cf. T`oung pao, 1904, p. 472). D'après le Tien hi (chap. I, 1, p. 9 v°), le nom de Chian-chan remonterait it l'époque de Fong-yeou (roi du

.Nan-tchao, de 824 à 859) et signifierait «capitale secondaire»   vo vs- J .

  1. Cf. Yuan che, chap. CXXI, p. 2 v°— 3 r°.

  2. Cf. Nan tchao ye che, trad. SAINSON, p. 110, n. 5, et Toung pao, 1904, p. 470.

  3. Le paragraphe qui suit est inspiré de l'inscription de 1256, traduite plus loin.