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Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 | |
モンゴル期における中国の宰相に関する碑文と断簡 : vol.1 |
375 INSCRIPTIONS ET PIECES DE CHANCELLERIE CHINOISES ETC. 21
croire le témoignage de ses adversaires, par rester muet, tout rouge et tout suant de honte et de peur 1).
L'abbé du temple Chao-lin profita de sa victoire pour exposer à l'empereur ses griefs contre les taoïstes; il commença par les accuser d'avoir détruit des statues du Buddha et de Kouan-yin, des stûpas et des piliers en pierre, et de s'être approprié illégalement plus de cinq cents temples ou biens-fonds appartenant aux Bouddhistes 2). Puis, dans une autre requête, datée du huitième mois de l'année 1255, il combattit les doctrines taoïstes en s'attaquant au Livre saint de la conversion des Hou #1 et au Tableau représentant les
quatre-vingt une scènes de conversion jA -J-- | Le Houa |
Hou king ou Livre saint de la conversion des Hou est attribué, sous sa forme primitive, à un certain Wang Fou TI 14 ou Wang
Feou a qui vivait au commencement du quatrième siècle de
notre ère; mais il avait été considérablement augmenté par des continuateurs anonymes 3). Cet ouvrage consacrait et développait la tradition suivant laquelle Lao-tseu se serait rendu à Khoten, où il aurait converti au Bouddhisme les Hou, c'est-à-dire les habitants
Ben wei lou, chap. III, p. 68 r°, col. 12.
Le Pies: wei lou (Trip., éd. Jap., XXXVII, 11, p. 67 r°) énumère quelques uns des édifices religieux qui furent indûment accaparés par les taoïstes vers 1251 ; il me semble qu'il faut reconnaître un temple de chrétiens nestoriens dans celui qui est mentionné
comme suit : j)J ~~ 4 * jrJ 'J ü «A Houen-
yuan (localité?), le bâtiment religieux de la Doctrine d'occident était â l'origine un temple (dépendant) du Tch`ony fou; les taoïstes s'en emparèrent et le supprimèrent». On sait que, comme l'a établi Palladius, l'administration du Tch`onq fou était chargée de gouverner les
communautés chrétiennes de l'empire mongol ASJ O O O V SAJ%51136.
eJ - -F «L'administration du
Tch'onq fou a la surveillance des sacrifices et des offrandes dans les temples de la Croix (appartenant aux) Rabbans Erkeoun (prêtres chrétiens) de Mar Ha-si (Mar Jesua=Dominus Jesus)». Voyez Yuan che, p. LXXXIX, dernière page ; PALLADIUS, Traces of Christianity in Mongolia and China, dans Chinese Recorder, vol. VI, p. 106-107; DEVJRIA, Notes d'épigraphie Mongole-chinoise, dans Journ. As , Nov.–Déc. 1896, p. 409).
Cf. Fo tsou t`ong hi, chap. XL, p. 77 r° et v°, et tout le Pien wei lou qui discute les assertions du Houa Hou king. Cf. PELLIOT, dans BEFEO, t. III, p. 324-327.
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